Loïc Résibois, âgé de 46 ans, et Antoine Mesnier, âgé de 67 ans, sont tous les deux touchés par la maladie de Charcot. Ils ont exprimé leur satisfaction suite aux déclarations d’Emmanuel Macron, qui a évoqué dimanche la mise en place d’un projet de loi concernant l’aide à mourir.
Emmanuel Macron annonce un projet de loi sur l’aide à mourir pour les patients en fin de vie
Après de multiples consultations et une Convention citoyenne, le Président Emmanuel Macron a révélé qu’un projet de loi sur l’aide à mourir pour les patients en fin de vie sera présenté dès le mois d’avril. Selon une interview aux journaux La Croix et Libération, ce projet de loi autorisera l’aide à mourir sous la forme d’une substance létale administrée au patient ou par un tiers, dans des conditions strictes et limitées.
« Avoir une fin de vie sereine »
Dans ses propos, Emmanuel Macron a souligné que cette mesure vise à offrir aux individus en fin de vie la possibilité de trouver la sérénité. L’aide active à mourir, ou « l’aide à mourir » selon le texte de la loi, n’est pas quelque chose vers laquelle les patients se précipiteront. L’objectif principal reste de prolonger la vie dans des conditions optimales, mais aussi d’assurer une fin de vie apaisée.
Un des soutiens de cette initiative, Loïc Résibois, exprime sa satisfaction quant au contenu de la loi et à son calendrier de mise en œuvre. Il souligne l’importance de ne pas laisser les patients dans un état de semi-vie, en attente de la fin. La présentation en Conseil des ministres en avril suivi d’une première lecture en mai sont des étapes cruciales pour les personnes concernées.
« Je n’avais envie que d’une chose, c’était de disparaître »
Antoine Mesnier, ancien médecin des Girondins de Bordeaux atteint de la maladie de Charcot, partage son expérience en tant que patient et soignant. Ayant été confronté à la maladie de Charcot à travers le décès de son ami, un ancien footballeur, en 2010, il a vu les conséquences dévastatrices de ne pas pouvoir abréger les souffrances.
Antoine Mesnier a avoué qu’après avoir respecté la loi Leonetti qui interdisait tout traitement agressif, il avait assisté à une agonie insoutenable de son ami pendant plusieurs semaines. Cette expérience l’a profondément marqué et a renforcé sa conviction sur le besoin de permettre une aide à mourir dans des conditions dignes.
Il partage sa propre réflexion sur sa maladie et exprime le souhait de pouvoir choisir le moment où il ne souhaite plus prolonger son agonie. Sa vision est de pouvoir décider de sa mort dans sa propre dignité, lorsque la maladie le privera de toutes ses fonctions vitales.
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