Les camions électriques sont de plus en plus populaires et leur présence sur les routes est de plus en plus fréquente, que ce soit en France ou à l’étranger. Renault Trucks est l’un des acteurs principaux de cette tendance et profite pleinement de cet engouement pour les véhicules électriques.
La révolution électrique dans le secteur du transport routier
Renault Trucks, une entreprise française, continue de rivaliser avec des poids lourds de l’industrie tels que Daimler, Mercedes-Benz, DAF, et Iveco, malgré son acquisition par le suédois Volvo en 2001. La montée en puissance des camions électriques constitue désormais un élément clef de la stratégie industrielle des grandes entreprises de transport et de logistique, malgré le coût élevé de ces véhicules.
Deux tailles de camions adaptées à différents environnements
La branche française du groupe XPO Logistics, anciennement connue sous le nom de Norbert Dentressangle, a récemment passé une commande de cent « tracteurs » électriques, soit des cabines motorisées conçues pour tracter des semi-remorques pesant jusqu’à 44 tonnes. Ces véhicules, baptisés Renault Trucks E-Tech, offrent une autonomie de 200 à 300 kilomètres. Assemblés à Bourg-en-Bresse (Ain), ils devraient être livrés dans les deux prochaines années.
XPO Logistics n’en est pas à son premier achat de véhicules électriques chez Renault Trucks. En effet, le groupe avait déjà commandé une soixantaine de camions électriques adaptés aux livraisons en centre-ville, capables de porter des charges de 15 à 20 tonnes. Pour les courtes distances, où la traction électrique est plus adaptée en raison de sa faible émission de polluants et de son silence, ces camions représentent une alternative idéale aux véhicules classiques.
Investissement dans la décarbonation
Cependant, le coût d’acquisition d’un camion électrique Renault Trucks E-Tech avoisine les 300 000 euros, soit bien plus cher qu’un modèle équivalent équipé d’un moteur thermique valant de 100 000 à 150 000 euros. De plus, des installations de recharge pour les batteries doivent être mises en place, les recharges rapides nécessitant des investissements importants. Les recharges normales peuvent prendre jusqu’à 10 ou 11 heures, un temps précieux pour les transporteurs qui considèrent que le temps, c’est de l’argent.
Malgré ces coûts élevés, les entreprises doivent s’adapter rapidement à la transition énergétique pour décarboner leurs activités. Pour les camions circulant sur de longues distances, les investissements dans les installations de recharge peuvent constituer une solution pour reprendre une autonomie satisfaisante lors des pauses prévues pour les routiers. En somme, malgré les défis financiers et logistiques, le secteur du transport routier investit massivement dans la décarbonation de son parc de véhicules pour contribuer à la réduction de l’empreinte carbone.
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