Il est possible de différencier les textes rédigés par ChatGPT de ceux écrits par des humains grâce à un détecteur qui parvient à le faire avec une précision de 100%.
Un nouveau détecteur d’intelligence artificielle impressionnant
Mathilde Fontez, rédactrice en chef au magazine scientifique Epsiloon, nous fait part des avancées technologiques dans le domaine de la détection de textes écrits par des intelligences artificielles par rapport à ceux écrits par des humains.
Selon Mathilde, le défi actuel réside dans la différenciation des textes rédigés par des intelligences artificielles, notamment le modèle ChatGPT, par rapport à ceux écrits par des humains. Cette problématique est cruciale, car elle affecte plusieurs domaines tels que l’industrie du cinéma, où les scénaristes ont récemment mené une grève historique pour garantir qu’un minimum d’humains continuera à écrire les scénarios.
De plus, dans le domaine scientifique, de nombreux journaux et revues ont été contraints de revoir leurs directives de publication pour interdire l’utilisation de l’IA, en raison des performances bluffantes, mais parfois erronées, de ChatGPT. En effet, cette intelligence artificielle a la capacité « d’halluciner » en écrivant des choses fausses sans qu’on ne comprenne pourquoi, y compris dans des articles scientifiques.
Une équipe de l’Université du Kansas s’est penchée sur ce problème en entraînant un programme à détecter les textes écrits par ChatGPT au sein des revues de chimie. Ce programme est lui-même une intelligence artificielle, ce qui souligne l’ironie de la situation.
L’IA a été formée sur un corpus de 100 articles écrits par des humains et 200 articles écrits par ChatGPT. Les chercheurs ont développé des outils pour analyser le style d’écriture, tels que la variation de la longueur des phrases, la fréquence de certains mots, et les signes de ponctuation. Le programme a réussi à détecter avec une précision allant de 98 à 100% les textes rédigés par ChatGPT, même dans des revues pour lesquelles il n’avait pas été spécifiquement entraîné.
Ce n’est pas le premier détecteur de ChatGPT sur le marché, mais ses performances sont nettement supérieures à ceux développés précédemment. Par exemple, les détecteurs existants, tels que zeroGPT, ne parviennent à détecter l’IA que dans 10 à 65% des cas.
L’unicité de ce nouveau détecteur réside dans sa spécificité, ayant été entraîné pour détecter des textes dans des publications scientifiques spécialisées en chimie. Cela en fait un outil précis et fiable pour identifier l’origine des textes. Cependant, il est également flexible et pourrait être adapté pour fonctionner avec d’autres types de texte, si nécessaire.
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