Le mercredi 15 novembre, Alstom a fait savoir qu’il prévoit de supprimer 1 500 emplois à l’échelle mondiale. Cette décision est prise dans un contexte où le secteur ferroviaire est en pleine croissance. Mais quelle est la raison de cette restructuration chez le géant de la construction ferroviaire ?
Alstom en difficulté : licenciements et restructuration pour redresser la barre
Le fabricant de trains Alstom se retrouve dans une situation financière délicate, malgré un carnet de commandes bien rempli. Alors que la demande de trains est en hausse en raison de leur caractère écologique, le groupe doit faire face à une dette conséquente de près de 3,5 milliards d’euros. Pour remédier à cette situation, la direction a annoncé la suppression de 1 500 postes dans le monde, principalement dans les domaines commerciaux et administratifs, dans le but de réduire cette dette.
Les retards de livraison et les pénalités
Alstom rencontre des difficultés à livrer ses trains dans les délais impartis, ce qui entraîne des pénalités de retard conséquentes. Des clients importants tels que la SNCF attendent de nouvelles rames, mais se voient contraints de prolonger la durée de vie de leur matériel en raison des retards de livraison d’Alstom. Ces problèmes ont un impact sur la trésorerie de l’entreprise, qui s’endette davantage, notamment en raison de taux d’intérêt élevés. Les analystes pointent du doigt une dispersion excessive dans les offres d’Alstom, entraînant des difficultés au niveau de la chaine d’assemblage.
Retrouver de la crédibilité
La perte de crédibilité d’Alstom a affecté ses actionnaires, notamment la Caisse des dépôts du Quebec, principal investisseur avec 17,5% du capital. Pour redresser la barre, l’entreprise a pris la décision de supprimer 1 500 postes, principalement dans les fonctions de support telles que le commercial et l’administratif. Cette restructuration touche également le sommet, avec le remplacement du PDG Henri Poupart-Lafarge par Philippe Petit Colin en tant que président du conseil d’administration. L’objectif de ce plan de redressement est de réduire la dette d’au moins deux milliards d’euros d’ici mars 2025.
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