Dans un contexte où le réseau X, développé par Elon Musk, est confronté à des risques de sanctions de la part de l’Europe pour avoir diffusé des « contenus illégaux » relatifs au conflit entre Israël et le Hamas, une nouvelle alternative nommée Bluesky se présente.
Bluesky : le nouveau réseau social sélect qui défie Twitter
Alors que la commission européenne vient d’adresser un avertissement à Elon Musk concernant la diffusion de contenus illégaux sur la guerre entre Israël et le Hamas sur X, le réseau social Bluesky a récemment franchi le cap du million d’utilisateurs.
Au départ, l’application Bluesky a été créée par Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, alors qu’il était encore PDG de la plateforme en 2019. L’objectif initial était même de faire de Bluesky un client de Twitter à part entière. Cependant, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu, car Elon Musk a racheté Twitter. Les utilisateurs certifiés qui refusaient de payer ont perdu leur badge bleu, symbole de fiabilité, et l’oiseau bleu a été remplacé par une croix noire, bien que cela ait été difficile à accepter pour certains utilisateurs.
Un réseau social « sélect » qui contourne le système de certification de X
Bluesky se présente aujourd’hui comme une alternative très similaire à l’ancien Twitter avant l’arrivée d’Elon Musk. Il arbore le même design, les mêmes couleurs et offre les mêmes fonctionnalités telles que la publication de messages, le partage et les « likes ». Cela donne l’impression de retrouver l’ancienne version de Twitter. Cependant, il existe quelques différences notables. Pour s’inscrire sur Bluesky, il faut faire la queue et la liste d’attente est longue. Toutefois, il est possible de dépasser cette attente si un membre vous parraine et vous envoie un code d’entrée.
Sur Bluesky, vous pouvez sélectionner des flux en fonction de vos intérêts, tels que l’écologie, l’astronomie, l’actualité ou encore la couture. Une autre différence significative est que chaque utilisateur peut publier directement depuis son propre site web ou blog, et l’idée est même que tous les utilisateurs publient depuis leur propre domaine. Ainsi, le réseau devient simplement un contenant pour des contenus décentralisés, ce qui élimine le besoin de certification. L’interface se veut également plus démocratique, mais elle reste moins conviviale que les flux continus proposés par TikTok ou Instagram.
Pour l’instant, les utilisateurs français ne sont pas très nombreux sur Bluesky. Cependant, certains médias commencent à faire leur apparition sur cette plateforme au ciel bleu, tels que Le Monde, le Huffington Post, ou encore Slate, qui a publié cette semaine un article intitulé « Il est temps de fermer nos comptes Twitter », suggérant qu’un coin de ciel bleu attend les internautes ailleurs.
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