Amnesty International a récemment publié une étude mettant en cause le réseau social TikTok pour ses effets préjudiciables sur la santé mentale de certains adolescents. Selon cette étude, l’utilisation de TikTok aurait des conséquences négatives sur le bien-être psychologique de certains jeunes utilisateurs.
Amnesty International tire la sonnette d’alarme sur TikTok
Selon Katia Roux, chargée de plaidoyer « Libertés » pour Amnesty International France, TikTok est un réseau social qui constitue un danger pour la santé mentale des jeunes. En effet, l’ONG alerte sur le fait que TikTok, avec son fil « Pour toi », favorise l’émergence de contenus toxiques, encourageant l’automutilation et les idées suicidaires.
Amnesty International France a mené une étude sur TikTok, révélant que le contenu par défaut de l’application, ciblant les centres d’intérêt des utilisateurs, est largement fréquenté par les 4 à 18 ans en France. Cette étude indique que ces jeunes passent en moyenne deux heures par jour sur TikTok, exposant ainsi un grand nombre d’entre eux à des contenus jugés nocifs pour leur santé mentale.
Selon Katia Roux, TikTok présente un système de recommandation qui booste des contenus, mettant en avant des vidéos idéalisant la dépression et le suicide. Amnesty International France pointe du doigt la responsabilité de l’application dans la propagation de ces contenus néfastes, estimant que TikTok s’immisce dans la vie privée des utilisateurs pour deviner leurs intérêts, les incitant ainsi à rester plus longtemps sur la plateforme.
L’ONG appelle à une réforme en profondeur de TikTok, demandant non seulement une meilleure modération des contenus mais également une refonte du système de recommandation de l’application. Selon Katia Roux, il est crucial d’agir pour limiter l’exposition des jeunes à des contenus dangereux et préjudiciables pour leur santé mentale.
Amnesty International France met donc en garde contre les effets dramatiques de la présence des jeunes sur TikTok et appelle à une prise de conscience collective pour protéger la santé mentale de la jeunesse face aux dangers de certains contenus diffusés sur les réseaux sociaux.
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