Les transports publics s’adaptent à la technologie de reconnaissance faciale. Cette avancée suscite des questions sur les bénéfices pour les voyageurs et les menaces potentielles sur leur vie privée. Essayons de répondre à ces préoccupations.
La reconnaissance faciale se développe dans les transports
La reconnaissance faciale prend désormais place dans le domaine des transports. À titre d’exemple, à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry (Rhône), cette technologie est en phase de test et vise à réduire les temps d’attente pour les voyageurs. En effet, la machine enregistre leur passeport ainsi que leur visage, ce qui élimine le besoin de présenter une carte d’embarquement ou des papiers d’identité, car le système est capable de reconnaître les usagers. De plus, l’application de l’aéroport permet aussi d’utiliser la reconnaissance faciale.
Inquiétude concernant la protection des données personnelles
Cependant, l’utilisation de la reconnaissance faciale suscite des inquiétudes chez les défenseurs de la vie privée. Même si cette technologie est en phase de test à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry (Rhône), elle est déjà utilisée par exemple à la gare Saint-Pancras de Londres (Royaume-Uni), où les passagers business peuvent avoir recours à la reconnaissance faciale lorsqu’ils prennent l’Eurostar. Selon Simon Lejeune, directeur des gares Eurostar Group, il s’agit d’une technologie éprouvée qui fonctionne. Cependant, pour l’instant, la reconnaissance faciale n’est pas proposée dans les gares françaises.
Les sources consultées
Aéroports de Lyon
ADP
Eurostar
CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés)
Liste non exhaustive
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