Depuis trois ans, la Fondation Jean-Jaurès et la Macif réalisent une étude sur l’évolution de la perception du travail chez les jeunes. Une tendance qui se dégage cette année, c’est le souhait d’une entreprise plus impliquée et engagée.
Les jeunes et leur vision de l’entreprise idéale
Depuis trois ans, la Fondation Jean-Jaurès et la Macif mènent une étude pour évaluer l’évolution de la vision des jeunes par rapport au monde du travail. Cette année, la tendance qui se dégage est la volonté croissante d’une entreprise plus engagée socialement.
Selon cette étude, de plus en plus de jeunes âgés de 18 à 24 ans, qu’ils soient en emploi ou étudiants, estiment que le rôle principal d’une entreprise est de créer des emplois, mais également d’être utile pour la société. En effet, 41% d’entre eux considèrent que les entreprises devraient s’engager pour l’environnement, lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes, combattre le racisme et les discriminations, et défendre le pouvoir d’achat.
Pas de greenwashing
Les jeunes sont particulièrement vigilants quant à la sincérité des entreprises. Ils souhaitent que celles-ci refusent de travailler avec des fournisseurs qui ne respectent pas leurs engagements en matière sociale et environnementale. Les prises de position médiatiques ne suffisent pas à les convaincre, ils attendent à voir les valeurs prônées par l’entreprise se refléter dans leur quotidien au travail.
Quelle est l’entreprise idéale ?
D’après l’étude, la moitié des jeunes interrogés rêvent de rejoindre une entreprise française, de préférence locale, proche de la nature. Leur attrait pour les grandes entreprises du CAC 40 est en déclin, de même que leur intérêt pour les entreprises étrangères. Leurs attentes principales pour leur futur emploi sont un salaire attractif, un travail intéressant et utile, tout en laissant du temps libre pour leur vie personnelle. Les postes à responsabilité ou qui permettent de voyager ne sont pas une priorité pour eux.
Un grand désir de stabilité
Malgré leur volonté de changer de métier, les jeunes expriment le souhait de le faire au sein de la même entreprise. Environ 70% d’entre eux ont déjà un projet immobilier, et plus de la moitié envisagent également des projets familiaux. Ils se montrent prudents dans leur approche en raison des défis posés par la crise sanitaire. Selon Alban Gonord, le coordinateur de l’étude à la Macif, les jeunes revendiquent une certaine liberté individuelle, tout en aspirant à un idéal collectif porté par l’entreprise.
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