Les femmes vauclusiennes se distinguent par leur brillance, leur engagement et leur discrétion. Afin de mettre en avant leur travail, une nouvelle édition de Vaucluse au féminin est lancée. Cette initiative est soutenue par Vaucluse Matin, Ebra Events en collaboration avec Au Shopping Avignon Nord, avec le soutien de Georges Linarès, président de l’Université d’Avignon, et notre partenaire du mois, Véolia eau. Ce mois-ci, mettez en lumière les femmes de la catégorie environnement : Anne Vitart, Ntacha Sire et Julie Mérigot. Chacune d’entre elles mobilise et sensibilise les citoyens à sa manière pour les encourager à adopter des comportements respectueux de l’environnement et de la planète.
La passion d’Anne Vitart pour l’agriculture et la transmission de savoir
Anne Vitart, âgée de 39 ans, est directrice et cofondatrice des Jardins du Colibri à Avignon. Son parcours atypique l’a menée à s’investir dans l’agriculture et la transmission de connaissances.
Issue d’une formation en agriculture avec un BTS, Anne a travaillé pour divers organismes tels que la FREDON et les Jeunes Agriculteurs, avant de se tourner vers le secteur semencier. Son rôle de médiatrice entre la recherche et les agriculteurs lui a permis de développer une expertise dans le domaine. Cependant, c’est en devenant assistante maternelle pour ses enfants qu’elle a pris conscience de l’importance de proposer une alimentation de qualité aux plus jeunes.
C’est ainsi qu’est né le projet des Jardins du Colibri, fondé en collaboration avec Christophe Devaux. L’association vise à reconnecter les citadins à la nature à travers des jardins partagés de différentes tailles. Depuis trois ans, Anne et son équipe ont réussi à mobiliser de nombreuses personnes autour de cette initiative.
Interrogée sur son message aux jeunes filles, Anne encourage ces dernières à croire en elles et à s’entourer des bonnes personnes pour les soutenir dans leurs projets.
La vitalité des jardins partagés pour une alimentation saine en ville
Les jardins partagés se révèlent être une solution de plus en plus prisée pour les citadins en quête de lien avec la nature et d’une alimentation saine et locale. En effet, ces espaces collaboratifs permettent à chacun de cultiver ses propres fruits et légumes, tout en favorisant les échanges et la convivialité au sein de la communauté.
Grâce à des initiatives telles que Les Jardins du Colibri, de plus en plus de personnes se tournent vers le jardinage urbain comme moyen de se reconnecter à la terre et de consommer des aliments de qualité, produits localement. Cette tendance s’inscrit dans une démarche plus large de sensibilisation à l’écologie et à la préservation de l’environnement.
Les bénéfices des jardins partagés ne se limitent pas à la production alimentaire, mais s’étendent également au bien-être physique et mental des participants. En cultivant leur propre nourriture, les citadins retrouvent un sentiment d’accomplissement et de fierté, renforçant ainsi leur lien avec la nature et les saisons.
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