L’entreprise qui fabrique de la mayonnaise et des sauces existe depuis plus de 115 ans dans le nord de la France. Chaque année, elle parvient à vendre pas moins de 40 millions de pots de condiments. Elle prévoit encore d’améliorer ses ventes dans le futur.
Benedicta, la success story de la vinaigrerie française
A l’aube de son existence, Benedicta trouve ses racines dans la fabrication de vinaigre et d’huile. En effet, Prosper Eeckman a fondé sa vinaigrerie en 1907 à Seclin, dans le nord de la France, qui fait désormais partie de la région des Hauts-de-France. Au fil des années, l’entreprise s’est développée pour proposer non seulement du vinaigre, mais aussi des sauces et de la mayonnaise. Aujourd’hui, Benedicta offre pas moins de 29 variétés de sauces, parmi lesquelles la mayonnaise demeure le produit le plus populaire avec 13% des parts de marché en France.
Les 140 employés de l’entreprise travaillent sur 6 lignes de production, toujours au même endroit à Seclin. Le chiffre d’affaires annuel s’élève à 80 millions d’euros, avec la vente de 40 millions de bocaux par an. Cette année, Benedicta présente un nouveau design pour ses produits et propose un nouveau format de 80 grammes pour ses pots de condiments.
Cap sur une production française à 100%
Le président France de Benedicta, Andrej Bjegovic, déclare que « un Français sur trois est un consommateur Benedicta » et que l’objectif de l’entreprise est d’atteindre au moins un consommateur sur deux. Depuis 2021, Benedicta s’oriente vers une production entièrement française, limitant ainsi ses achats à l’étranger pour les œufs et l’huile. Cependant, l’entreprise a dû faire face à des défis extérieurs tels que la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et l’inflation, qui ont entraîné une hausse des prix et, par moments, une pénurie de moutarde.
Malgré ces réussites, l’entreprise doit également composer avec des préoccupations internes, notamment exprimées par ses salariés. L’inflation, la réforme des retraites et la modernisation du site de Seclin ont suscité des mécontentements. Andrej Bjegovic reconnaît que l’objectif est de « redynamiser le site et l’entreprise même si c’est parfois compliqué ». Cette volonté de croissance et d’amélioration continue est au cœur de la stratégie de Benedicta pour maintenir sa place comme l’un des leaders de l’industrie des condiments en France.
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