Suite au décès tragique d’un adolescent suite à un malaise post-vaccination au collège le mois dernier, l’Agence de sécurité du médicament a décidé de revoir ses recommandations.
Un adolescent décède après avoir reçu le vaccin contre le papillomavirus
La campagne de vaccination des élèves de 5e contre le papillomavirus humain, entamée au début du mois d’octobre en France, se poursuit. Cependant, suite au décès tragique d’un adolescent à la fin du mois d’octobre 2023 en Loire-Atlantique, l’Agence du médicament (ANSM) a revu les consignes de « surveillance post-vaccination » à l’intention des professionnels de la santé.
Après avoir reçu le vaccin au collège, un adolescent nécessitant une surveillance post-vaccination a tragiquement fait un malaise à Saint-Herblain, en Loire-Atlantique. Il a chuté en arrière de sa chaise et a subi un traumatisme crânien, décédant quelques jours après l’incident.
Des consignes de surveillance mises à jour
Face à cet événement tragique, l’ANSM a décidé de mettre à jour les recommandations pour la surveillance post-vaccination, en demandant désormais aux adolecents de rester allongés sur des couvertures ou tapis de sol, ou assis par terre adossés à un mur dans un espace dégagé, pendant environ un quart d’heure après la vaccination. Cela vise à éviter qu’un tel drame se reproduise et à assurer la sécurité des élèves qui se font vacciner contre le papillomavirus.
Des malaises « peu fréquents »
L’ANSM a tenu à souligner que les malaises post-vaccination sont peu fréquents et n’ont généralement pas de conséquences graves. De plus, le vaccin contre les papillomavirus, qui vise à prévenir de nombreuses formes de cancer, notamment celui du col de l’utérus, est considéré comme sûr. En effet, ce vaccin est administré aux adolescents et jeunes adultes depuis plus de 15 ans, avec plus de 300 millions de doses déjà administrées dans le monde, dont plus de 12 millions en France.
Cette campagne de vaccination, bien que confrontée à cet accident tragique, se poursuit dans le but de prévenir le maximum de cas de cancer liés au papillomavirus et de protéger la santé des jeunes.
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