Mardi 12 décembre, le CAC 40, qui est l’indice principal de la Bourse de Paris, a atteint un niveau record en dépassant les 7 500 points au cours de la séance. Ce nouvel exploit est d’autant plus remarquable qu’il survient dans un contexte géopolitique tendu.
La Bourse en France: un état des lieux économique
La situation actuelle
La Bourse, c’est une photo d’un moment précis. Quelle est cette photo aujourd’hui ? En France, à part les débats autour de l’inflation et du pouvoir d’achat, de la sécurité et de l’immigration : rien sur le plan économique n’est réellement inquiétant. Et puis la place de Paris est composée principalement de valeurs directement liées à la croissance mondiale comme le luxe (LVMH, L’Oréal, Hermès, Kering), la défense (Dassault, Thales), et le tourisme (l’hôtelier Accor, la Cie des Alpes, etc), loin des préoccupations strictement françaises.
Des secteurs porteurs
Les entreprises de la Défense profitent des tensions géopolitiques, les budgets militaires sont partout à la hausse et les fabricants de matériels en profitent. Le tourisme connait une reprise malgré un contexte tendu, la demande est forte et les voyages repartent, ce qui est tout bénéfice pour les entreprises de l’hôtellerie et des loisirs.
Il y a aussi ce que les investisseurs attendent des politiques monétaires de part et d’autre de l’Atlantique. Les opérateurs ont les yeux rivés sur les Banques centrales telles que la Réserve fédérale aux États-Unis – la FED – et la BCE en Europe. Ces institutions vont-elles enfin freiner la hausse des taux d’intérêt enclenchée ces derniers mois pour lutter contre l’inflation ?
Tout le monde est optimiste. Le marché considère que l’on va enfin entrer dans un cycle de baisse des taux, ce qui remonte le moral des investisseurs car, lorsque les taux d’intérêt baissent, les financiers reprennent le goût du risque et achètent des actions en Bourse. D’où la remontée des marchés. C’est le phénomène auquel nous assistons aujourd’hui.
Effet pérenne
Selon le dicton, « À la Bourse, les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel ». Quand les marchés montent, il y a toujours un moment où les investisseurs reprennent leurs bénéfices et les marchés retombent. Les variations sont parfois importantes mais les hauts et les bas sont logiques. Pour référence, depuis le début de l’année, la Bourse de Pairs a gagné 17%. Et ce n’est pas terminé.
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