Le président de l’Umih regrette la suppression de l’article 3 de la loi immigration: découvrez pourquoi!


Selon Thierry Marx, interviewé sur franceinfo, l’un des principaux défis de l’industrie de l’hôtellerie-restauration réside dans la difficulté de remplacer les nombreux postes qui se libèrent chaque année en raison des départs à la retraite. En effet, il est estimé qu’environ 150 000 postes doivent être pourvus annuellement pour assurer le bon fonctionnement de ce secteur d’activité. Cette situation met en lumière la nécessité de former et recruter de nouveaux talents pour garantir la pérennité et la qualité des services proposés dans ce domaine.

Le Sénat supprime l’article sur la régularisation de travailleurs sans papiers

Le président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) estime que la « circulaire Valls » est à l’origine des difficultés actuelles en matière d’immigration. Cette circulaire, qui porte le nom de l’ancien Premier ministre Manuel Valls, exige qu’un travailleur sans papiers présente une promesse d’embauche signée par son employeur lors de sa demande de régularisation.

Selon lui, cette circulaire n’est ni bonne ni mauvaise, mais soulève des questions non résolues quant à la politique migratoire de la France. Il estime que son syndicat n’a pas à se positionner politiquement mais regrette le manque de débat apaisé. Il affirme que « 17% des gens » dans le secteur de l’hôtellerie-restauration sont issus de l’immigration, bien que ce nombre ne se limite pas aux travailleurs sans papiers.

Thierry Marx appelle à une approche pragmatique de la question, expliquant que le secteur de l’hôtellerie-restauration recrute des solutions métiers, sans se soucier du statut d’immigration des individus. Il met en avant la complexité de remplacer les 150 000 postes qui partent à la retraite chaque année, en raison du problème démographique en France.

Le président de l’Umih plaide pour un débat apaisé et bienveillant concernant ces problématiques de recrutement, afin de sortir de l’hypocrisie politique qui entrave la résolution des questions migratoires en France.