La semaine dernière, un accord a été conclu pour la mise en place d’un plan social aux papeteries de Condat en Dordogne, entraînant le licenciement de 174 employés. Parmi eux, environ 50 auront la possibilité de partir en pré-retraite, ce qui signifie que l’entreprise doit maintenant envisager l’avenir de 120 autres personnes. Le ministre de l’Industrie a déclaré aujourd’hui que ce défi serait relevé et que des solutions seraient trouvées pour assurer leur avenir professionnel.
« Condat papeteries : le gouvernement s’engage à accompagner la transformation de la ligne 4 »
Le ministre chargé de l’Industrie, Roland Lescure, a déclaré lors de son interview sur France Bleu Périgord que l’État était prêt à soutenir financièrement la transformation de la ligne 4 des papeteries de Condat, en Dordogne. Cette aide représentera 30% de l’investissement total, soit jusqu’à 40 millions d’euros.
Le ministre a rencontré les salariés et les élus de Condat afin de trouver des solutions suite à la signature d’un plan social qui prévoyait initialement la suppression de 187 postes. Finalement, ce sont 174 postes qui seront supprimés avec la fermeture de la ligne 4, représentant 40% des effectifs de l’usine.
Après des négociations de plusieurs semaines et 17 jours de blocage par les salariés, les syndicats CGT, FO et CFE-CGC ont accepté les modalités de départ des salariés concernés. Ces derniers bénéficieront d’une prime supra-légale de 6 000 euros par salarié ainsi que 400 euros par année d’ancienneté, pouvant atteindre jusqu’à 22 000 euros pour les salariés ayant plus de 40 ans d’ancienneté.
Roland Lescure a exprimé sa tristesse quant à la fermeture de la ligne 4, mais a affirmé que cette décision n’était que temporaire et qu’il était toujours possible de redonner espoir à cette partie de l’usine. Une cinquantaine de personnes devraient partir en pré-retraite, mais il reste encore 120 personnes à qui il faut trouver une solution d’emploi.
Le ministre a souligné que la ligne 4 produisait du papier couché en forte décroissance, alors que la ligne 8 produisait du papier glacé et du papier à étiquettes collantes en pleine croissance. Son défi est donc de transférer la ligne 4 vers des activités en croissance. Il a également souligné qu’il était important de continuer à travailler avec le territoire, car il y a de l’espoir pour l’industrie dans cette région.
Pour accompagner la transformation de la ligne 4, l’État s’est engagé à apporter un soutien financier de 30%, soit jusqu’à 40 millions d’euros. Le ministre a annoncé qu’il ferait régulièrement le point avec la direction et les représentants des organisations syndicales tous les six mois pour suivre l’avancement du projet. Il a également affirmé que l’État ne laisserait pas tomber Condat ni ses salariés, et qu’il continuerait à travailler pour assurer un avenir au papier sur ce site.
Le dispositif « Rebond industriel » sera mis en place avec un investissement de deux millions d’euros pour le territoire. Ce dispositif permettra de soutenir la formation et la transition des salariés affectés par la restructuration. L’État investira deux millions d’euros, auxquels s’ajoutera un engagement de 1,5 million d’euros de la part des actionnaires de Condat.
En conclusion, le gouvernement se mobilise pour soutenir la transformation des papeteries de Condat. L’objectif est de trouver des solutions pour assurer un avenir à l’industrie du papier dans cette région, en accompagnant financièrement la transformation de la ligne 4 et en mettant en place le dispositif « Rebond industriel » pour faciliter la reconversion des salariés. Il s’agit d’une réponse de l’État à la crise sociale que traverse Condat papeteries, démontrant ainsi l’importance du maintien de l’industrie dans les territoires.
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