: « La maison mère de Truth Social attaque vingt médias en justice »


Les organes de presse sont accusés d’avoir diffusé une information selon laquelle le réseau social de Donald Trump aurait subi une perte de 73 millions de dollars. Cependant, les avocats de la société de l’ancien président des Etats-Unis affirment que cette information est fausse.

Donald Trump poursuit vingt médias pour 1,5 milliard de dollars

L’équipe juridique de Donald Trump a accusé vingt médias d’avoir mené une « attaque délibérée, malveillante et coordonnée » contre la plateforme Truth Social, lancée par l’ancien président des États-Unis en 2022. Selon les avocats de Trump Media & Technology Group, ces médias ont rapporté à tort une perte financière de 73 millions de dollars pour Truth Social, ce qu’ils ont qualifié de « pure fabrication ».

Parmi les médias poursuivis par Donald Trump, on retrouve des titres prestigieux tels que le quotidien britannique The Guardian et l’agence Reuters. Ces médias avaient cité un dossier réglementaire déposé par le partenaire de fusion de Trump Media & Technology Group, Digital World Acquisition Corporation, qui avait mentionné la perte financière de Truth Social. Reuters avait par la suite corrigé son article, mais les représentants du Guardian et de Reuters ont refusé de commenter publiquement cette affaire.

Donald Trump réclame un montant total de 1,5 milliard de dollars en dommages et intérêts à ces vingt médias pour avoir rapporté cette fausse information. L’affaire a été portée devant le tribunal de l’État du comté de Sarasota, en Floride, et fait grand bruit dans le domaine des médias et de la politique. Les enjeux financiers et d’image pour les médias poursuivis sont énormes, et l’issue de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur la liberté de la presse et la responsabilité des médias en matière de véracité de l’information.

L’accusation de Donald Trump soulève des questions essentielles sur le rôle des médias dans la société et la manière dont ils rapportent et vérifient les informations. L’affaire sera scrutée de près par les observateurs et professionnels des médias, et elle pourrait potentiellement changer la façon dont les médias couvrent des personnalités politiques importantes à l’avenir.