Les datacenters sont essentiels à l’existence même d’Internet. Ils se multiplient de plus en plus, étant des centres névralgiques du monde numérique, remplis de serveurs et d’ordinateurs. Ces infrastructures sont extrêmement énergivores et consomment une grande quantité de métaux rares, ce qui en fait la deuxième source de pollution du numérique, après nos propres terminaux.
Les datacenters, ces usines du numérique gourmandes en énergie
La consommation croissante des datacenters
Chaque action que nous menons en ligne, que ce soit poster une photo sur Instagram, regarder une vidéo sur Tiktok ou envoyer un message sur WhatsApp, active un datacenter quelque part sur la planète. Ces vastes structures ultra-sécurisées abritent des milliers de serveurs et ordinateurs, qui fonctionnent sans relâche pour répondre à nos besoins numériques.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, ces datacenters consomment actuellement 1,5 % de l’électricité mondiale. Ce chiffre pourrait atteindre 10 % en 2030, ce qui soulève des préoccupations croissantes concernant leur impact environnemental et leur empreinte carbone.
Le défi du refroidissement
Bruno Bzeznik, ingénieur de recherches à l’université Grenoble-Alpes, souligne que le principal défi des datacenters est le refroidissement des serveurs et ordinateurs. Ces structures génèrent beaucoup de chaleur en raison de leur consommation d’énergie élevée, ce qui nécessite des solutions de refroidissement efficaces.
Les géants du numérique considèrent les datacenters comme un actif stratégique en raison de leur rôle essentiel dans le stockage des données et de leur impact environnemental et financier. Ils cherchent à optimiser leur efficacité en explorant des solutions de refroidissement alternatives, telles que l’utilisation de l’air extérieur, la récupération de la chaleur pour le chauffage urbain et le développement des énergies renouvelables.
Les métaux rares dans les serveurs
La construction et l’exploitation des datacenters impliquent également d’autres considérations environnementales. En dehors de la consommation directe d’énergie, la fabrication des serveurs nécessite des ressources importantes, dont les métaux rares. L’extraction de ces matériaux peut également avoir un impact négatif sur l’environnement.
Malgré les efforts déployés par les sociétés technologiques pour optimiser l’efficacité énergétique de leurs datacenters, chacun de nous peut contribuer à limiter leur expansion en ligne. Cela peut être aussi simple que de réduire nos activités en ligne, notamment en limitant nos publications sur les réseaux sociaux ou en réduisant le volume de nos échanges numériques.
Il est important de sensibiliser les individus à l’impact environnemental des datacenters et à leur propre capacité à réduire la demande de ressources numériques, tout en encourageant les entreprises à poursuivre leurs efforts pour améliorer la durabilité de leurs infrastructures numériques.
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