Italpizza reprend l’usine Buitoni de Caudry : « Une bonne nouvelle », selon le ministre de l’Industrie


Roland Lescure affirme que les emplois seront maintenus de façon progressive. Il souligne que ces engagements sont solides.

ItalPizza s’engage à sauver l’usine Buitoni de Caudry

ItalPizza a annoncé son engagement à embaucher 140 personnes d’ici 2027, selon le ministère de l’industrie. Roland Lescure a précisé que les emplois seraient préservés progressivement, avec 40 nouvelles embauches en 2024, 70 en 2025 et finalement 140. Le ministre a souligné l’aspect rapide de la production de pizzas, assurant que la production débuterait dès 2024.

Le ministère a également révélé que ItalPizza investirait plus de 10 millions d’euros dans les lignes de production, soulignant qu’une de ces lignes était au cœur d’un scandale alimentaire. Roland Lescure a souligné l’intention de ItalPizza de vendre des pizzas en Europe du Nord, positionnant ainsi l’usine de Caudry comme un site idéal pour ces opérations.

« L’Europe a aussi du bon, notamment pour l’industrie »

Le ministre a également saisi l’opportunité pour louer les avantages de l’Europe, citant l’exemple de l’usine Tereos vendue à un producteur de frites belge et le rachat de Buitoni par un producteur de pizzas italien. Il a ainsi souligné que l’Europe avait aussi du bon, notamment pour l’industrie. L’usine de Tereos d’Escaudœuvres, dans le Nord, trouve également un nouveau repreneur en la personne du groupe belge Agristo, mettant en lumière la vitalité industrielle en Europe.

Le site de l’usine Buitoni de Caudry avait été fermé en raison de l’effondrement des ventes après le scandale des pizzas contaminées en 2022. Une enquête est toujours en cours concernant ce scandale qui a causé la mort de deux enfants et intoxiqué de nombreuses autres personnes.

À la fermeture de l’usine, la direction avait annoncé l’arrêt total et définitif de l’activité d’ici la fin de l’année. Cependant, grâce à des négociations exclusives entre les groupes suisses et italien, un repreneur s’est finalement présenté, offrant ainsi un espoir pour les 125 salariés du site.

Ces nouvelles relances économiques s’avèrent porteuses d’espoir pour la région, offrant de nouvelles perspectives pour l’industrie agroalimentaire française.