Avant l’attaque du 7 octobre, l’Organisation des Nations unies (ONU) travaillait sur l’analyse du conflit israélo-palestinien en utilisant l’intelligence artificielle. La question qui se pose est de savoir si cette technologie pourrait être utilisée de manière plus généralisée dans le domaine de la diplomatie.
Un programme de l’ONU explore l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour mieux comprendre la situation compliquée au Proche-Orient. Ce programme des Nations Unies pour le développement s’est associé à CulturePulse, une entreprise américaine qui se spécialise dans l’intelligence artificielle, dans le but de développer un modèle unique en son genre basé sur le traitement de millions de documents et d’informations recueillies sur le terrain. Malgré leur effort pour rechercher des solutions potentielles, les deux cofondateurs neutralisent certaines attentes : faire appel à une IA pour résoudre un problème aussi complexe que le conflit israélo-palestinien n’est pas une solution miracle, malgré le fait qu’ils considèrent que cela ouvre des perspectives intéressantes. De même, l’utilisation de l’intelligence artificielle par l’ONU a pour but de rassembler et d’analyser des informations, certes, mais elle ne peut prédire le déroulement exact du conflit entre Israël et le Hamas.
Henri Verdier, ambassadeur pour le Numérique en France, a évoqué la diplomatie des données, qui est actuellement utilisée à l’échelle internationale pour anticiper des crises politiques ou humanitaires. L’intelligence artificielle, selon lui, facilite le traitement de données à grande échelle pour aider à réaliser des analyses et des prédictions plus précises. Néanmoins, il a mis en garde contre le fait qu’une IA n’est jamais neutre et que le jugement d’une machine n’est pas toujours acceptable par les humains.
Florent Parmentier, chercheur au Centre de géopolitique de HEC, a souligné l’importance de la fusion entre l’IA et la sagesse humaine, affirmant que les humains qui maîtrisent l’IA remplaceront ceux qui ne la maîtrisent pas. Cependant, il a alerté que les réponses automatisées des technologies comportent des risques et ont souvent mené à des prises de décision erronées.
En résumé, l’intelligence artificielle représente un outil prometteur pour aider à la résolution des conflits et pour renforcer la diplomatie internationale. Cependant, il est important de garder à l’esprit que l’IA ne peut pas remplacer la sagesse humaine, et qu’elle n’est pas à l’abri de comporter des risques différents. La maîtrise et l’utilisation de l’IA par les humains reste donc une priorité afin de pouvoir en tirer le meilleur parti pour aborder et résoudre les problèmes complexes auxquels le monde est confronté.
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