Grippe aviaire : Risque Modéré dans le Pas-de-Calais !


Depuis mai, le danger lié à la grippe aviaire était jugé « négligeable ». Le niveau de risque a maintenant été relevé à « modéré », ce qui représente la seconde étape sur une échelle de trois. Ce changement prendra effet à partir de jeudi.

La France élève le niveau de risque de grippe aviaire à « modéré »

Un seuil a été franchi. En France, le risque que la grippe aviaire se propage est passé, ce mercredi 15 octobre, de « négligeable » à « modéré ». Cette décision fait suite à l’approche des migrations saisonnières d’oiseaux sauvages et à la détection d’un foyer d’infection dans le Pas-de-Calais. La décision a été officialisée par un arrêté publié dans le Journal officiel, indiquant que le risque « modéré » est le deuxième échelon sur l’échelle qui inclut également les niveaux « élevé » et « négligeable ».

Selon le ministère de l’Agriculture, cette hausse du niveau de risque est justifiée par la présence d’une activité virale détectée au sein des populations d’oiseaux migrateurs en Europe, avec des cas confirmés en France. Le premier cas de la saison a été identifié dans un élevage de faisans et de perdrix situé à Pihen-lès-Guines, au sud de Calais, le 11 octobre.

Un précédent risque « négligeable » depuis mai

Les autorités appellent à renforcer les mesures de précaution dans la filière avicole, soulignant l’importance d’une application rigoureuse des protocoles de biosécurité. Ces précautions visent à empêcher l’intrusion du virus dans les élevages via des vecteurs tels que la faune sauvage ou par des activités humaines. Récemment, un nouveau foyer a été détecté à Luneray, près de Dieppe, en Seine-Maritime, impliquant différentes espèces d’oiseaux comme des pintades, canards, oies et poules. Ces animaux sont destinés à être abattus pour éviter que le virus ne se propage davantage.

L’arrêté de mercredi a pour objectif de renforcer la surveillance et la prévention en réponse à la menace que représente l’influenza aviaire hautement pathogène. Ce renforcement des mesures entre en vigueur dès jeudi, après sa publication. Jusqu’ici, le risque associé à la grippe aviaire était jugé « négligeable » depuis mai, après avoir été classé comme « élevé » de novembre 2024 à mars 2025. Cette période avait notamment impliqué le confinement des volailles, avant que le risque ne soit progressivement réduit à « modéré » puis « négligeable ».

Les autorités assurent que ces mesures visent à protéger la santé et la sécurité publique tout en soutenant les professionnels du secteur avicole. La vigilance reste donc de mise pour éviter une nouvelle flambée.