Du 13 au 20 novembre, l’association FAIR (Financer, Accompagner, Impacter, Rassembler) organise la semaine solidaire. Frédéric Tiberghien, le président de cette association, sera l’invité éco du vendredi 17 novembre.
La Finance Solidaire, une réponse aux aspirations sociales et environnementales
Du 13 au 20 novembre se déroule la 16e édition de la semaine de la finance solidaire. Cette initiative, organisée par l’association FAIR, vise à sensibiliser un large public à la finance solidaire, dans l’espoir de susciter de nouvelles initiatives. Frédéric Tiberghien, un expert en la matière, nous livre sa vision de la finance solidaire.
Comprendre la finance solidaire
La finance solidaire représente un modèle financier dans lequel des épargnants investissent directement dans des projets à fort impact social et environnemental. Ainsi, l’épargnant souscrit à un produit qui est investi et qui soutient une entreprise ou une cause qui lui tient à cœur.
Les produits de finance solidaire
Il existe trois circuits principaux pour devenir un épargnant solidaire. Le premier implique les banques et les compagnies d’assurance, tandis que le deuxième est lié à l’épargne salariale, qui permet aux salariés de certaines entreprises de placer une partie de leur épargne dans des fonds solidaires. Enfin, le troisième circuit concerne la souscription directe au capital d’entreprises solidaires, telles que la Solifap, une branche de la Fondation Abbé-Pierre.
Les profils des épargnants solidaires
Les épargnants solidaires se composent de plusieurs catégories. Il y a d’abord ceux qui sont des militants sociaux et écologistes depuis longtemps et qui cherchent à investir dans des produits à impact social et environnemental. Ensuite, il y a les salariés qui bénéficient d’accords d’épargne salariale, et enfin, des particuliers attachés aux banques mutualistes ou coopératives.
La rentabilité des produits de finance solidaire
Les produits de finance solidaire sont en mesure d’offrir un retour sur investissement, mais il est important de distinguer différentes motivations. Certains épargnants privilégient l’impact social et environnemental, tandis que d’autres visent à la fois la rentabilité financière et l’impact. En général, les produits solidaires sont rentables, bien que ceux qui privilégient l’impact puissent l’être un peu moins.
Le développement de la finance solidaire
Malgré son existence depuis 40 ans, la finance solidaire peine encore à s’imposer. En effet, bien que 2 millions d’épargnants se soient déjà tournés vers elle, il reste près de 30 millions de ménages à convaincre. Cela s’explique en partie par la complexité du monde de la finance et le manque de notoriété des différents types de financement responsable.
Les perspectives pour la finance solidaire
Frédéric Tiberghien reste confiant quant à l’avenir de la finance solidaire. En effet, la collecte d’épargne solidaire progresse en moyenne de plus de 15% par an depuis quinze ans, soit dix fois plus que le PIB. Cela démontre un réel potentiel pour la finance solidaire, portée par les aspirations sociales et environnementales des épargnants. Malgré tout, un effort de communication et de conviction reste nécessaire pour convaincre davantage de ménages de se tourner vers cette forme de financement responsable.
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