Depuis presque deux ans et demi, depuis le début des campagnes de vaccination contre le Covid, de nombreuses femmes ont signalé des perturbations dans leurs cycles menstruels. Cette observation a soulevé des préoccupations et a suscité diverses questions quant à l’impact potentiel des vaccins sur la santé reproductive des femmes. Des études et des analyses approfondies sont en cours pour mieux comprendre ces changements et pour rassurer les femmes sur la sûreté des vaccins.
Les vaccins anti-Covid augmentent-ils le risque de troubles menstruels?
Selon une étude diffusée par les autorités sanitaires françaises, la première injection d’un vaccin anti-Covid à ARN messager augmenterait légèrement le risque de saignements menstruels abondants nécessitant une prise en charge à l’hôpital dans les trois mois suivant la vaccination. Cette étude apporte des éléments supplémentaires à un débat qui agite la communauté scientifique.
Un risque qui dure trois mois et disparaît ensuite
Depuis le début des campagnes de vaccination anti-Covid, de nombreuses femmes ont rapporté des perturbations dans leurs cycles menstruels. L’Agence européenne du médicament (EMA) a même inclus la présence de saignements menstruels importants comme effet secondaire possible des vaccins à ARN messager, tels que ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, suite à ces déclarations.
L’étude réalisée par l’organisation Epi-Phare, associant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Sécurité sociale, a comparé le statut vaccinal de milliers de femmes hospitalisées pour saignements menstruels abondants entre 2021 et 2022 avec un groupe témoin de femmes n’ayant pas été prises en charge pour ce motif. Les résultats de l’étude ont indiqué que le risque de troubles menstruels est légèrement accru suite à la première vaccination avec Pfizer ou Moderna, mais ce risque diminue et disparaît après trois mois, même après une dose de rappel ultérieure.
Cette étude vient ajouter des éléments à la controverse autour du potentiel lien entre les vaccins anti-Covid et les troubles menstruels. Alors que les études existantes restent contradictoires, l’étude d’Epi-Phare offre des arguments en faveur de l’existence d’un tel lien. Il reste cependant important de continuer à étudier cette question afin de mieux comprendre les potentiels effets secondaires des vaccins anti-Covid et d’assurer la santé des populations vaccinées.
Webrédacteur passionné et engagé, je me consacre à décrypter l’actualité avec un regard critique. Ma plume agile et précise sert à informer et éveiller les consciences. Toujours en quête de vérité, je m’attache à partager des analyses pertinentes et approfondies pour un public exigeant et curieux.