Élections européennes 2024 : Protéger le scrutin contre la désinformation et les ingérences étrangères !


Le mercredi, le ministère de l’Europe dévoile un plan visant à contrer la diffusion de fausses informations et les tentatives d’ingérences numériques étrangères qui pourraient compromettre le bon déroulement des élections européennes prévues pour le 9 juin. Ce dispositif cible en particulier les plateformes de réseaux sociaux, dans le but de prévenir toute tentative de manipulation de l’opinion publique.

Le gouvernement français se mobilise contre la désinformation en vue des élections européennes

À moins de 50 jours des élections européennes, le ministre chargé de l’Europe Jean-Noël Barrot se prépare à rencontrer les plateformes telles que X (ancien Twitter) ou Meta (propriétaire de Facebook) pour les inciter à prendre des mesures concrètes contre la diffusion de fausses informations. Le gouvernement souhaite que les réseaux sociaux agissent rapidement pour limiter la propagation de contenus mensongers liés à la campagne électorale.

Un point crucial à surveiller sera la période de réserve, qui débutera le vendredi soir précédant le vote et empêchera toute communication des candidats. Ce moment délicat rend les candidats vulnérables aux fake news sans possibilité de riposte.

Les très sensibles dernières heures avant le scrutin

L’objectif principal de Jean-Noël Barrot est d’éviter un scénario similaire à celui vécu en Slovaquie lors des élections passées. Un candidat progressiste avait été victime d’un deep fake, une manipulation audio réalisée grâce à l’intelligence artificielle, qui avait été diffusée massivement sur Facebook juste avant le vote. Cette fausse information avait potentiellement influencé les résultats, conduisant à la défaite du candidat pourtant donné gagnant par les sondages.

Le gouvernement français craint également des tentatives de désinformation ou d’ingérences numériques étrangères, notamment en provenance de la Russie. Des attaques informationnelles ont déjà été recensées ces dernières semaines, telles qu’un faux site de recrutement pour l’armée incitant les Français à s’engager en Ukraine ou une vidéo mensongère attribuée à la radio RFI parlant d’une épidémie de tuberculose due à des soldats ukrainiens dans des hôpitaux français.

Des attaques protéiformes recensées récemment

La semaine précédente, le candidat du PS Raphaël Glucksmann a été la cible de fausses informations relayées par des comptes associés à la Chine. Ces fake news représentent un risque sérieux pour le bon déroulement des élections. Le ministre de l’Europe prévoit de discuter avec ses homologues allemands et polonais ce week-end pour renforcer la coordination et prévenir de nouvelles attaques. Un membre de Renaissance souligne que le risque cyber sera particulièrement élevé à l’approche du scrutin.

En somme, la mobilisation du gouvernement français contre la désinformation en ligne avant les élections européennes est cruciale pour garantir un processus électoral équitable et démocratique.