Consultations en hausse : pneumopathie chez les enfants – Santé en danger?


La hausse rapide de maladies respiratoires en Chine préoccupe l’Organisation mondiale de la santé. En même temps, en France, on observe une augmentation des cas de pneumopathies chez les enfants, ce qui suscite des interrogations et des inquiétudes.

Une augmentation des cas de pneumopathie chez les enfants inquiète en France

En ce moment, de nombreux enfants comme Enzo, 10 ans, se plaignent de fatigue et d’une toux persistante, ce qui pousse leurs parents à les emmener chez le pédiatre. Le médecin d’Enzo a diagnostiqué une surinfection de type mycoplasme, une bactérie qui peut entraîner une pneumopathie. Ces dernières semaines, cette infection respiratoire préoccupe les professionnels de la santé en raison de son augmentation, en particulier chez les enfants de moins de 15 ans. Les passages aux urgences ou en consultation chez SOS médecins ont augmenté de moins d’1% à près de 3% entre juillet et novembre.

Les explications d’un spécialiste

Yasdan Yasdanpanah, chef du service maladies infectieuses à l’hôpital Bichat, et directeur de l’ANRS maladies infectieuses émergentes, explique que l’augmentation des cas de pneumonie est normale tous les 4-5 ans en raison d’une augmentation du nombre de pneumonies à mycoplasme. Il estime que cette augmentation est plus importante cette année en raison du relâchement des mesures de restriction liées au Covid, ce qui a entraîné une baisse de l’immunité. Cependant, il affirme qu’il n’y a pas de lien avec ce qui se passe en Chine.

La situation en Chine

En Chine, les hôpitaux sont débordés par une augmentation des cas de maladies respiratoires chez les enfants. De nombreux parents font la queue avec leurs enfants fiévreux ou secoués de quintes de toux. Selon les autorités chinoises, cette augmentation est due à l’abandon des mesures de restrictions sanitaires cette année. L’Organisation mondiale de la santé ne se déclare pas officiellement préoccupée, mais demande à la Chine de publier des informations complémentaires.