Selon une note publiée par l’Institut national de la statistique (Insee), il est prévu que l’inflation diminue et que le pouvoir d’achat se rétablisse d’ici la fin de l’année. Cette annonce intervient juste avant l’ouverture de la Conférence sociale qui réunit les organisations syndicales et patronales, et au cours de laquelle, la question des rémunérations sera abordée en particulier. Les données statistiques fournies par l’Insee donnent ainsi des indications optimistes sur l’évolution économique à venir. Cela apporte donc une certaine perspective positive aux discussions et aux négociations qui auront lieu lors de la Conférence sociale. Les chiffres de l’inflation en baisse sont en effet un signe encourageant, car cela pourrait entraîner une amélioration du pouvoir d’achat pour les citoyens.
Inflation et pouvoir d’achat : des perspectives encourageantes d’ici la fin de l’année 2023
Alors que la conférence sociale sur les bas salaires aborde la question de l’inflation et du pouvoir d’achat, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) tient à rassurer dans sa dernière note de conjoncture publiée le jeudi 12 octobre. Selon l’Insee, l’inflation devrait ralentir d’ici la fin de l’année 2023, malgré les incertitudes relatives aux cours du pétrole. On estime que l’inflation atteindra 4,4% en décembre sur un an, contre environ 5% actuellement, ce qui aura un impact concret sur le pouvoir d’achat.
Malgré un début d’année difficile, le pouvoir d’achat devrait augmenter de 1,2% sur l’ensemble de l’année, soit bien plus que les 0,5% prévus initialement par l’Insee en début d’été. « La hausse des salaires est en train de rejoindre la hausse des prix », explique Julien Pouget, chef du département conjoncture de l’Insee. Cela signifie que, sur l’ensemble du second semestre, le salaire moyen par travailleur augmentera plus rapidement que l’inflation.
Le partage de la valeur
Les salaires bénéficieront notamment du versement de la prime de partage de la valeur, plus communément appelée « prime Macron ». Sur l’ensemble de l’année 2023, le salaire moyen par tête augmentera de 5%, soit l’équivalent de l’inflation actuelle.
Des salaires en hausse se traduisent normalement par des dépenses supplémentaires. En ce qui concerne la consommation, les dépenses des ménages, qui représentent plus de la moitié du PIB, devraient donc augmenter positivement au quatrième trimestre.
Un contexte incertain
Il est difficile d’anticiper les incertitudes internationales et l’attitude des ménages face aux crises. Allons-nous consommer davantage ou préférer épargner par précaution ? Les incertitudes internationales ainsi que la crise immobilière ressentie à la fois par les ménages et les étudiants rendent la situation encore plus complexe. Une chose est certaine : les perspectives positives de l’Insee n’empêcheront pas les partenaires sociaux de soulever toutes les questions pertinentes lors de la conférence sociale que la Première ministre, Élisabeth Borne, lancera le lundi 16 octobre au Conseil économique social et environnemental.
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