De nos jours, les attaques contre les caméras de vidéosurveillance connectées à Internet se multiplient. Ces caméras, qui devraient normalement protéger contre les cambriolages, peuvent malheureusement être détournées par les malfaiteurs pour leur donner un accès direct aux flux vidéos des habitations. Cette situation soulève de graves préoccupations en matière de sécurité et incite à la vigilance quant à l’installation et à la protection de ces dispositifs.
Les caméras de vidéosurveillance vulnérables au piratage
Les caméras de vidéosurveillance sont utilisées pour filmer en direct 24 heures sur 24, que ce soit dans les appartements ou les commerces. Elles sont censées protéger des cambriolages, mais parfois, ces systèmes peuvent être piratés, ce qui en fait une porte d’entrée pour les voleurs. Certains modèles peu coûteux sont vendus dans le commerce pour une trentaine d’euros. Ils sont faciles à installer, mais sont moins sécurisés que des appareils de gamme supérieure. Certains sites détournent les images de ces caméras, permettant à tous d’entrer dans l’intimité de leurs propriétaires.
Les risques de piratage pour préparer des cambriolages
« Quand vous allez installer une caméra chez vous, et que vous allez la connecter par exemple à votre réseau wifi ou ce genre de choses, si vous n’avez pas mis les bons paramètres de configuration, par exemple un mot de passe, la caméra va diffuser pour tout le monde sur Internet », explique Sylvain Hajri, expert en cybersécurité chez Epieos.com. Des flux vidéos peuvent donc être consultés par des personnes préparant un cambriolage.
En quelques secondes, une équipe de spécialistes de BZHunt parvient, avec un simple ordinateur, à neutraliser le système de sécurité d’une caméra, dont le vendeur avait pourtant assuré qu’elle n’était pas piratable. La caméra devient aveugle, laissant le champ libre aux voleurs. Selon BZHunt, le procédé peut être répété sur n’importe quelle caméra connectée à un réseau wifi. Ces attaques informatiques sont de plus en plus fréquentes. Pour s’en prémunir, on peut utiliser un mot de passe complexe ou encore effectuer les mises à jour de sécurité.
Sources
Insee
Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP)
Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI)
Liste non exhaustive
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