Vaccin HPV : Aucun nouveau risque identifié par l’agence du médicament


Selon le dernier rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), une évaluation préliminaire a été réalisée sur la campagne de vaccination des élèves de cinquième qui a été lancée à l’automne.

Pas de risque supplémentaire identifié dans la campagne de vaccination contre le papillomavirus

L’agence de sécurité du médicament (ANSM) a mené une enquête sur les effets indésirables liés au vaccin dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le papillomavirus. Entre le 14 septembre et la fin d’octobre, sept cas d’événements indésirables ont été signalés après une vaccination avec le Gardasil 9, dont quatre étaient associés à la campagne de vaccination dans les collèges.

Des cas graves ont été mentionnés, dont un décès lié à un traumatisme crânien consécutif à un malaise avec perte de conscience. L’ANSM conseille que les adolescents restent allongés ou assis par terre, adossés à un mur, dans le quart d’heure suivant l’injection du vaccin. Toutefois, les autres personnes ayant présenté un événement grave se sont rétablies.

Aucun signal de sécurité supplémentaire n’a été identifié par l’ANSM. L’analyse en cours des événements indésirables déclarés ne révèle aucun nouveau risque lié à la vaccination. L’agence a mis en place un système de surveillance renforcée pour cette campagne, en collaboration avec les centres régionaux de pharmacovigilance, et publiera des bilans mensuels avec une synthèse complète au printemps prochain. La plupart des effets indésirables observés avec les vaccins Gardasil 9 ne sont pas graves et disparaissent spontanément en quelques jours selon l’ANSM. Cependant, dans de rares cas, le patient peut subir des réactions plus sévères telles qu’un malaise ou une réaction allergique grave.

La disposition des adolescents à respecter les consignes émises par l’ANSM pourrait être un élément clé dans l’atténuation des risques liés à la vaccination contre le papillomavirus.