Selon Cécile Duflot, qui occupe actuellement le poste de directrice générale d’Oxfam et qui a auparavant été ministre du logement, une partie des jeunes salariés se retrouve dans une situation où il leur est devenu impossible de se loger, car ils n’ont tout simplement plus accès à des logements abordables.
Les inégalités de patrimoine en France vues par Cécile Duflot
Cécile Duflot, femme politique française engagée, pointe du doigt les inégalités de patrimoine croissantes dans le pays. Selon elle, une petite portion de la population détient une grande part du patrimoine, en particulier en ce qui concerne les logements locatifs. Cette situation a pour conséquence que les personnes les plus précaires ont de plus en plus de difficultés à se loger, et que la classe moyenne consacre une plus grande part de ses revenus au logement qu’il y a vingt ans.
La jeunesse paie le prix fort
Il est clair que les jeunes, qu’il s’agisse des étudiants ou des jeunes travailleurs cherchant à se loger, sont particulièrement touchés par cette situation. Les étudiants dépensent en moyenne de 40 à 60 % de leurs revenus pour se loger, ce qui représente une charge importante. De plus, les prix de l’immobilier dans des villes comme Paris sont devenus inabordables pour de nombreux jeunes. En effet, il y a 20 ans, l’achat d’un appartement de 40m2 dans la capitale demandait un salaire mensuel de 3 500 €, alors qu’aujourd’hui, il faudrait en moyenne 8 125 € par mois, rendant l’accession à la propriété quasiment impossible pour beaucoup de jeunes.
Concentration de la richesse immobilière
Cécile Duflot souligne que pour acquérir un bien immobilier, il faut généralement disposer d’un apport financier conséquent, le plus souvent constitué à partir de la richesse familiale. Ainsi, seules les personnes héritant d’un patrimoine conséquent pourront devenir propriétaires. De plus, elle pointe du doigt la concentration de la propriété immobilière entre les mains d’une petite partie de la population. Elle propose donc de taxer les super patrimoines immobiliers, détenus par seulement 3,5% de la population, au-delà de 13 millions d’euros.
Airbnb dans le viseur des députés
Par ailleurs, Cécile Duflot aborde la problématique des plateformes comme Airbnb, pointant du doigt les avantages fiscaux et les difficultés rencontrées pour limiter leur expansion. Elle est favorable à un renforcement des contrôles et à une réduction des avantages fiscaux pour les particuliers louant leur bien sur cette plateforme. En effet, selon elle, l’essor de la location de courte durée par le biais d’Airbnb a contribué à priver de logement les jeunes salariés, qui se voient dans l’impossibilité de trouver un logement, les biens étant réservés à la location de courte durée. Elle prône donc une plus grande liberté pour les élus locaux afin de réguler cette situation et d’assurer l’accès au logement pour tous.
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