Un total de 20 000 élèves du collège ont reçu le vaccin. Selon l’ARS, il y a eu sept cas d’effets indésirables signalés après la vaccination avec le Gardasil 9.
La vaccination scolaire contre les papillomavirus ne rencontre pas le succès espéré
La campagne de vaccination contre les papillomavirus a commencé au début de l’année scolaire en septembre et s’est poursuivie en novembre. A ce jour, il est prévu que les premières injections soient terminées d’ici peu. Selon les plans, la deuxième dose du vaccin doit être administrée dans les six mois suivant la première, et avant la fin de l’année scolaire. Il est important de rappeler que ce vaccin vise à prévenir les papillomavirus, qui sont susceptibles de conduire à certains types de cancer, notamment le cancer du col de l’utérus.
Pas de nouveaux risques identifiés
Cependant, malgré les efforts pour promouvoir la vaccination, les résultats restent en dessous des attentes. Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), seulement 20 000 élèves de 5e ont reçu leur première injection du vaccin contre les papillomavirus à la fin du mois d’octobre. Ce nombre représente seulement 2,5% des 800 000 élèves scolarisés en 5e en France.
Dans son rapport de surveillance sur la campagne de vaccination, l’ANSM a constaté que l’administration du vaccin n’a pas entraîné de nouveaux risques pour les élèves. La sécurité du médicament reste une priorité, et aucun risque additionnel n’a été identifié dans le cadre de cette campagne nationale de vaccination des élèves de cinquième contre le papillomavirus.
Pourtant, la vaccination contre les papillomavirus n’est pas sans risque. Selon l’ANSM, entre le 14 septembre et fin octobre, sept cas d’événements indésirables ont été déclarés après une vaccination avec le Gardasil 9. Parmi ces cas, trois ont été qualifiés de graves, avec des complications telles que des malaises ou des réactions allergiques. Malheureusement, un élève de 12 ans, scolarisé en 5e, est décédé à la suite d’un traumatisme crânien consécutif à un malaise avec perte de conscience, lié à la vaccination. Celui-ci avait été vacciné à Saint-Herblain, près de Nantes, et son décès a été confirmé par le procureur fin octobre.
Ainsi, bien que l’ANMS ait indiqué qu’aucun nouveau risque n’avait été identifié lors de cette campagne de vaccination, les cas d’effets secondaires graves et, malheureusement, de décès, soulignent l’importance d’une information et d’une vigilance constantes concernant la vaccination contre les papillomavirus chez les élèves.
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