Révélations : propriétaires Airbnb de Marseille sous le feu des critiques


Dans la ville de Marseille, située dans le département des Bouches-du-Rhône, un groupe de citoyens s’est formé pour s’opposer aux locations saisonnières. Pour manifester leur désaccord, ils ont pris l’initiative d’afficher publiquement les photos et adresses des propriétaires de ces logements touristiques.

Une mobilisation contre les logements Airbnb à Marseille

Dans le quartier Notre-Dame du Mont de Marseille (Bouches-du-Rhône), les habitants ont lancé une campagne pour dénoncer la prolifération des logements Airbnb. Des slogans et des messages sont affichés dans les rues pour sensibiliser la population sur ce phénomène, qui touche particulièrement ce quartier. Mais récemment, la campagne a pris une tournure plus radicale en rendant publics les photos et adresses des propriétaires de ces logements, suscitant la controverse parmi les habitants.

Une brigade de contrôle des locations mise en place par la mairie

En plus des affichages publics, d’autres actions anti-Airbnb ont été entreprises, telles que la destruction de boîtes cadenassées qui abritent les clés des logements en location. Toutefois, ces méthodes ont suscité des réactions mitigées, certains les considérant comme trop agressives et intrusives. Un propriétaire de quatre appartements s’est même fait voler sa boîte à clés en pleine rue, s’insurgeant contre la méthode utilisée par les activistes. De son côté, la mairie de Marseille a pris des mesures en mettant en place une brigade de contrôle des locations, dans le but de réguler le phénomène des logements Airbnb dans la ville. Stephan Teissier, un habitant du quartier touristique du Panier, rapporte qu’il y a des dizaines de locations saisonnières dans sa rue, ce qui souligne l’ampleur du problème.

Cette mobilisation des habitants et la réaction de la mairie de Marseille témoignent des tensions croissantes autour de la question des logements Airbnb dans la ville. Il semble que ce débat soit loin d’être clos, et que des mesures plus drastiques pourraient être prises à l’avenir pour réguler ce phénomène dans les quartiers les plus touchés. L’avenir nous dira si cette mobilisation aura un impact significatif sur le paysage des locations saisonnières à Marseille et au-delà.