Le jeudi 30 mai, de nombreuses pharmacies ont décidé de fermer leurs portes. En effet, plus de 75% des officines ont baissé le rideau ce jour-là, ce qui a entraîné un défilé de près de 30 000 pharmaciens dans les rues, d’après les syndicats.
Grève massive dans les pharmacies : un malaise profond au sein de la profession
Neuf pharmacies sur dix ont été en grève le jeudi 30 mai, marquant ainsi une mobilisation sans précédent de la profession. Ce mouvement est le reflet d’un malaise profond aux multiples causes. En effet, l’une des principales problématiques rencontrées par les pharmaciens est la pénurie croissante de médicaments. En 2023, pas moins de 4 925 médicaments étaient en rupture de stock, un chiffre en constante augmentation depuis 2018, ce qui affecte directement les patients.
Un autre sujet d’inquiétude est la fermeture massive des pharmacies faute de repreneurs. Cette baisse d’attractivité du métier s’explique également par des revenus jugés insuffisants par de nombreux pharmaciens.
Des écarts importants de revenus
En 2021, le revenu annuel moyen d’un pharmacien était de 80 000 euros bruts. Cependant, ce chiffre masque de grandes disparités entre les pharmacies de quartier et les grandes officines. En effet, trois quarts des revenus des pharmaciens sont issus des honoraires versés par la sécurité sociale, dont les montants sont actuellement en cours de négociation avec l’assurance maladie.
Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par les pharmaciens au quotidien. Il est important de trouver des solutions afin de garantir l’accès aux soins pour tous, tout en assurant la viabilité économique des pharmacies et la qualité des services dispensés.
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