Le groupe Ebra, qui est propriétaire de ces titres de presse, a précisé que ChatGPT sera utilisé uniquement pour la relecture et la correction des contenus produits par les correspondants locaux.
Les quotidiens français expérimentent l’utilisation de l’IA générative dans leurs rédactions
Les journaux L’Est républicain et Vosges Matin, appartenant au groupe Ebra, vont tester l’utilisation de ChatGPT, un robot conversationnel basé sur l’intelligence artificielle, pour la relecture et la correction des contenus rédigés par les correspondants locaux de presse. C’est la première fois qu’un groupe de presse français annonce l’utilisation de l’IA générative dans son processus éditorial.
Les détails de l’expérimentation seront discutés avec les représentants du personnel lors d’un comité social et économique, en vue de sa mise en œuvre dans les semaines à venir. La direction assure qu’il n’y aura aucun impact sur les emplois. Selon Christophe Mahieu, directeur général des deux journaux, l’utilisation de l’IA générative dans les rédactions est inévitable et leur objectif est de l’anticiper en testant ces nouveaux outils de traitement de l’information.
Une expérimentation limitée aux fonctions bureautiques de l’IA générative
L’objectif de cette expérimentation est de tester les fonctionnalités bureautiques de ChatGPT, un outil développé par la société américaine OpenAI. Selon Christophe Mahieu, il s’agit simplement d’utiliser cet outil d’IA pour des tâches telles que la correction orthographique, similaires à celles utilisées par les journalistes depuis des années. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a exprimé son opposition à cette initiative, affirmant ne pas vouloir laisser les clés de l’information aux ordinateurs et soulignant l’importance des chartes déontologiques et éthiques dans le journalisme.
La direction des journaux L’Est républicain et Vosges Matin précise que le choix et la hiérarchisation de l’information, ainsi que les relectures et la validation finale pour publication, resteront de la responsabilité des journalistes de la rédaction. Les secrétaires de rédaction auront également la possibilité de modifier les contenus corrigés par l’IA, si nécessaire. La durée de l’expérimentation dépendra des résultats obtenus.
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