Le coût des biens immobiliers a poursuivi sa tendance à la baisse. De ce fait, pour un prix équivalent à celui de 2023, les acquéreurs peuvent désormais bénéficier de 3 m² supplémentaires dans le marché de l’ancien.
Immobilier en 2024 : Une année morose marquée par un recul significatif
L’année 2024 ne s’inscrit pas sous les meilleurs auspices pour le marché immobilier français, à en croire le rapport publié par les Notaires de France le lundi 16 décembre. Les chiffres dévoilent une baisse spectaculaire de 17% des ventes de logements par rapport à l’année précédente, totalisant seulement 780 000 transactions. Cette année difficile remet en question la stabilité d’un secteur dont la santé est cruciale pour l’économie nationale.
Les experts notariaux ont également mis en lumière la tendance généralisée à la baisse des prix dans la plupart des grandes agglomérations. Cette diminution permet aux acquéreurs potentiels de s’offrir des biens plus spacieux tout en conservant un niveau de mensualités comparable à celui d’une période antérieure.
Chutes de prix : Paris et Nice en exception
Malgré la contraction du marché, il est désormais possible pour les ménages d’acquérir une habitation ancienne d’environ 77 m² en moyenne à l’échelle nationale, ce qui représente un gain de 3 m² par rapport à l’année précédente. La capacité d’achat varie toutefois considérablement selon la région. À titre d’exemple, des mensualités de 800 euros sur une durée de 20 ans permettront de devenir propriétaire d’un appartement de 111 m² à Saint-Étienne, alors que la même somme n’achèterait que 12 m² à Paris, 29 m² à Lyon ou encore 41 m² dans les villes comme Marseille et Toulouse. Ce sont à Nantes et Lyon que l’on observe les baisses de prix les plus significatives, frôlant ou dépassant 9%.
Cependant, cette tendance à la baisse ne s’applique pas partout. Nice reste une exception notable, demeurant avec Paris parmi les villes les plus onéreuses de l’Hexagone. Dans la capitale, le prix du mètre carré a d’ailleurs légèrement augmenté cette année, une rareté dans ce climat morose. Me Frédéric Violeau, porte-parole des Notaires de France, se veut pourtant raisonnablement optimiste pour l’année 2025, prévoyant une stabilisation plutôt qu’une remontée spectaculaire des prix. « Nous espérons ne serait-ce qu’une stabilité et une meilleure visibilité, afin que les Français puissent envisager sereinement l’acquisition immobilière », espère Me Violeau.
Les professionnels du secteur espèrent que l’année à venir apportera une clarté nouvelle aux futurs acquéreurs, lesquels doivent souvent jongler avec de longues échéances financières. Toutefois, des recommandations sont émises pour que les décideurs politiques et économiques travaillent vers un environnement plus prévisible et équilibré, facilitant ainsi l’accès à la propriété malgré des conditions de marché complexes.
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