Une équipe de chercheurs de l’université de Stanford a récemment diffusé une étude dans la revue « Nature », révélant l’identification de six distincts « profils » de dépression. Cette découverte a été réalisée grâce à des IRM fonctionnelles effectuées sur 801 patients diagnostiqués avec cette affection. Les six catégories identifiées permettent désormais d’associer des traitements mieux adaptés et plus efficaces pour chaque profil spécifique.
La Science Découvre Six Profils Cérébraux de la Dépression
La dépression ne se limite pas à immobiliser ses victimes au lit ou sur le canapé. En réalité, elle peut se manifester sous de nombreuses formes différentes. Selon une étude américaine récente, un minimum de six types distincts de dépression a été identifié en observant le cerveau des patients à l’aide d’IRM. Géraldine Zamansky, journaliste spécialisée en santé pour France 5, nous en dit plus.
Réduire les échecs fréquents des premiers traitements médicamenteux est l’objectif principal de cette recherche. Le Dr Leonardo Tozzi, un des chercheurs principaux de l’étude à l’Université de Stanford en Californie, nous l’a confirmé. Selon lui, il s’agit de mieux cerner les divers visages de la dépression dès le début du traitement.
Pour cette étude, l’équipe a réussi à recruter 801 patients au début de leur parcours de soins. Leurs cerveaux ont été scrutés à l’aide d’IRM fonctionnelles, qui permettent de visualiser l’activité neuronale.
Des Dérèglements dans l’Activité Cérébrale
Cet examen a révélé divers dérèglements dans l’activité cérébrale. En général, dans ce type de recherche, les participants doivent « ne penser à rien ». Mais, cette fois, le Dr Tozzi explique que les cerveaux des participants ont été analysés en pleine action à travers des tests d’attention et de réaction aux émotions. Cela a permis d’identifier plusieurs profils distincts de perturbations, des hyperactivités aux ralentissements.
Sans entrer dans les détails complexes des six sous-types révélés, leur pertinence a été confirmée par des tests en dehors de l’IRM. Par exemple, un groupe notablement diminué en termes de capacité de concentration réagit particulièrement bien à une certaine famille d’antidépresseurs.
Des Outils Diagnostiques de Routine ?
À l’heure actuelle, comme le souligne le Pr Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie à l’Hôpital Henri Mondor près de Paris, il n’y a pas assez d’IRM fonctionnelles en France pour intégrer ces méthodes de manière routinière. Cependant, l’identification des profils pourrait être facilitée par des tests réalisés sans IRM.
Néanmoins, le Pr Pelissolo se félicite de cette avancée prometteuse dans l’exploration des processus perturbés de la dépression. Il espère que cela mènera à des prescriptions plus personnalisées et donc plus efficaces. Il n’est pas étonné par les bons résultats des thérapies comportementales et cognitives pour certains groupes.
Des Stratagèmes Pratiques et Accessibles
Ces stratégies très pragmatiques peuvent notamment aider à gérer les émotions et, dans certains cas, résoudre la dépression par elles-mêmes. Ces parcours thérapeutiques commencent à être de plus en plus souvent proposés, y compris via des plateformes en ligne.
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