Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance a déclaré qu’il mettrait en place une initiative visant à inciter les entreprises privées à prendre des mesures pour faire face au changement climatique. Cette initiative consistera en la création de « prêts verts » qui seront garantis par l’État, et qui s’élèveront à deux milliards d’euros d’ici 2024.
Le gouvernement français incite les entreprises à s’adapter au changement climatique
Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, ont convoqué les représentants du monde économique pour les encourager à s’impliquer dans l’adaptation des entreprises au changement climatique. Selon Bruno Le Maire, il y a urgence, car le réchauffement climatique est déjà une réalité.
Les ministres demandent aux grandes entreprises publiques des secteurs de l’énergie et des transports de présenter un plan d’adaptation aux aléas climatiques tels que les fortes chaleurs, les tempêtes ou les inondations d’ici la fin de l’année.
Jusqu’à deux millions et demi d’euros pour les industriels
Afin d’aider les entreprises privées, le gouvernement met en place des « prêts verts » garantis par l’État à hauteur de deux milliards d’euros d’ici 2024. Ces prêts sont ouverts à toutes les entreprises pour les aider à financer leurs projets d’adaptation. Ils pourront être utilisés, par exemple, pour améliorer l’isolation des bâtiments ou pour installer des systèmes de réutilisation de l’eau. Chaque entreprise pourra demander jusqu’à deux millions d’euros, voire deux millions et demi pour les industriels, dont les investissements sont souvent plus importants.
Les petites et moyennes entreprises pourront faire leur demande dès le mois prochain, en mars, pour les projets supérieurs à 200 000 euros. Elles devront s’adresser à la Banque publique d’investissement (BPI France). Pour les projets moins coûteux, de moins de 200 000 euros, le dossier pourra être déposé directement à la banque à partir du 1er juillet.
Les entreprises devront justifier la nature des travaux pour obtenir ce prêt garanti par l’État. L’enveloppe était prévue dans le projet de loi de finances pour 2024, car, selon Bruno Le Maire, l’heure n’est pas à la dépense publique.
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