Le vendredi 19 juillet, une panne informatique mondiale a eu lieu, mais elle a relativement épargné la France. Toutefois, quelques secteurs ont tout de même été affectés, en particulier les opérations informatiques liées à l’organisation des Jeux olympiques.
La France face aux turbulences informatiques mondiales
La question se pose : La France est-elle à l’abri des bouleversements qui touchent le monde informatique à l’échelle mondiale ? Si aucune interruption directe n’a été signalée aux Aéroports de Paris, les répercussions sur le trafic aérien sont monumentales. Transavia, par exemple, rencontre des difficultés pour enregistrer les bagages. À l’aéroport de Marseille, situé dans les Bouches-du-Rhône, cinq vols ont été affectés, dont deux ont été simplement annulés. Le secteur des médias n’est pas en reste : TF1 doit faire face à une matinale perturbée, tandis que des journaux comme Le Figaro et des chaînes comme Canal+ ne sont pas épargnés.
Le pays relativement épargné
Dans la capitale, des complications se présentent également concernant les accréditations pour les Jeux olympiques et la distribution des uniformes. Tony Estanguet rassure en précisant que « cela ne remet pas en question la sécurité de l’accès aux informations critiques et essentielles » mais il reconnaît un impact sur les opérations quotidiennes. Plusieurs entreprises, telles que Disneyland Paris, constatent également des perturbations. Cependant, il semble que la France soit globalement moins touchée que d’autres régions.
L’expert en cybersécurité Benoît Grunemwald nous éclaire sur ce point, affirmant que le logiciel impliqué est « plus répandu aux États-Unis et dans les pays anglophones qu’en Europe ». Malgré tout, des enseignes telles que Carrefour rapportaient encore à la mi-journée des problèmes en caisse attribuables à cette panne.
Dans cette situation préoccupante, on observe que la France, tout en étant impactée, parvient à limiter les dégâts par rapport à d’autres nations. Les infrastructures et les entreprises françaises montrent une certaine résilience face à ces turbulences électroniques. Cela dit, cette relative quiétude ne doit pas inciter à la complaisance. Le monde de la cybersécurité évolue rapidement et de nouvelles menaces émergent constamment. Il est donc essentiel de rester vigilant et de continuer à renforcer nos défenses informatiques pour préparer le pays à d’éventuelles futures perturbations.
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