Les négociations ont continué pendant de longues heures afin de rédiger un nouveau texte, plus audacieux. Les participants espèrent finaliser les discussions de la COP28 ce mercredi.
Un compromis sans précédent pour la réduction de toutes les énergies fossiles
Mercredi, après de longues négociations, un nouveau projet de compromis a été dévoilé par la présidence émiratie de la COP28, cette fois-ci évoquant toutes les énergies fossiles. Un document qui propose pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat des Nations unies de mentionner toutes les énergies fossiles, responsables du changement climatique, dans une décision à adopter par tous les pays.
Le nouveau projet de compromis, qui a été attendu toute la nuit par les négociateurs, appelle à une transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, de manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques. Ce texte a été soigneusement négocié par les Émiratis et répond à l’exigence de l’Union européenne et de nombreux autres pays d’accélérer l’action dès la décennie en cours.
Une réunion organisée en milieu de journée avec les pays les plus ambitieux sur la lutte contre le dérèglement climatique a permis de souligner la nécessité d’un langage clair dans le projet d’accord. Les partisans d’une véritable avancée sur la question des énergies fossiles ont plaidé pour un texte plus ambitieux et ont affirmé qu’ils utiliseraient tous les leviers pour obtenir un tel texte.
Toutefois, les énergies fossiles demeurent un sujet qui divise toujours. D’un côté, l’Union européenne, les États insulaires, des Caraïbes et plusieurs d’Amérique latine insistent sur la nécessité d’un signal fort pour engager la sortie du pétrole, du gaz et du charbon. De l’autre côté, des pays comme l’Arabie saoudite, le Koweït ou encore l’Irak, refusent tout accord qui s’attaquerait aux énergies fossiles, dont ils tirent leurs richesses.
Alors que les ultimes tractations auront lieu ce mercredi, la question demeure : ces négociations déboucheront-elles sur un compromis satisfaisant pour toutes les parties ?
Dubaï: le défi de la transition énergétique
Alors que les négociations sur un futur accord à la COP28 prennent fin, l’enjeu de la réduction des énergies fossiles suscite des débats et des inquiétudes croissantes. La présidence émiratie de la COP28 a dévoilé un nouveau projet de compromis, faisant écho à des appels pressants pour une transition hors des énergies fossiles tout en garantissant une répartition équitable et ordonnée de cette transition.
Les négociateurs de divers pays, y compris des représentants de l’Union européenne et de certains pays insulaires, ont souligné l’importance d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050. Cependant, des pays producteurs d’énergies fossiles comme l’Arabie saoudite, le Koweït et l’Irak ont exprimé leur opposition à toute mesure visant à restreindre leur production et leur industrie du pétrole, du gaz et du charbon.
Des discussions supplémentaires sont donc attendues dans les prochains jours pour parvenir à un compromis accepté par tous les pays participants. Ce nouveau projet de compromis est une étape importante, mais il reste à voir si les délégations représentées à la COP28 pourront surmonter leurs différences pour parvenir à un accord significatif sur la réduction des énergies fossiles.
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