Chine accusée de cyberattaques par USA, UK et Nouvelle-Zélande


Les autorités de trois pays ont identifié les groupes de pirates informatiques APT31 et APT40 comme étant responsables d’attaques visant leurs institutions. Le gouvernement chinois a vivement réagi à ces accusations, les qualifiant de diffamations injustes.

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande accusent la Chine de cyberattaques

Les gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Nouvelle-Zélande se sont unis pour accuser formellement la Chine d’être derrière diverses cyberattaques visant leurs institutions politiques. Les autorités américaines ont inculpé sept individus chinois pour avoir mené une opération de piratage informatique à l’échelle mondiale pendant plus de quatorze ans, dans le but de soutenir les objectifs d’espionnage économique de Pékin.

Selon le ministère de la Justice américain, un groupe de pirates connu sous le nom de APT31, dirigé par le ministère chinois de la Sécurité de l’Etat depuis Wuhan, aurait accédé à des comptes de messagerie, des comptes de stockage dans le cloud et des enregistrements d’appels téléphoniques.

Désigner la Chine, un « pas important »

Le vice-Premier ministre britannique, Oliver Dowden, a également déclaré que des acteurs affiliés à l’Etat chinois avaient orchestré deux cyberattaques en 2020 et 2021, ciblant des parlementaires critiques de Pékin et la Commission électorale du Royaume-Uni. De son côté, la Nouvelle-Zélande a accusé un groupe lié à la Chine d’avoir piraté son système informatique parlementaire.

Le Premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon, a souligné que l’attribution de ces cyberattaques à la Chine représente un « pas important » dans les relations avec le géant asiatique. Pékin a rejeté fermement ces accusations, dénonçant des calomnies et affirmant prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses droits et intérêts.

Malgré les réactions de Pékin, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande maintiennent leurs accusations et prennent des mesures pour sanctionner les responsables des cyberattaques. Cette escalade de tensions soulève des inquiétudes quant à l’avenir des relations internationales entre ces pays.