Boostez votre salaire : les cadres au pouvoir


Parmi les cadres qui décident de négocier leur salaire lors de leur embauche, 65% d’entre eux réussissent à obtenir gain de cause. Cette proportion témoigne de l’efficacité de cette pratique dans le processus de recrutement des cadres. En effet, il est courant pour les professionnels de haut niveau de négocier leur rémunération afin d’obtenir des conditions salariales plus avantageuses. Cette démarche montre leur détermination et leur capacité à défendre leurs intérêts. Grâce à cette attitude proactive, ces cadres parviennent à obtenir des améliorations significatives de leur salaire initial. De plus, cette tendance démontre également la volonté des employeurs de reconnaître la valeur des compétences et des qualifications des candidats sélectionnés. Ainsi, la négociation salariale devient un moyen privilégié pour les cadres de faire valoir leur expertise et leur expérience, et de se positionner de manière favorable sur le marché du travail. Par conséquent, il est essentiel pour les cadres en phase de recrutement de considérer cette étape comme une opportunité à saisir pour obtenir un salaire qui correspond pleinement à leurs attentes et à leur valeur professionnelle. Ce taux de succès constitue donc un argument de poids pour encourager les professionnels à se lancer dans cette démarche et à défendre leurs intérêts financiers.

Les cadres obtiennent souvent le salaire qu’ils demandent lors de leur recrutement

Dans une étude réalisée par l’APEC, il a été révélé que 51% des cadres obtiennent le salaire qu’ils avaient demandé lors de leur recrutement. De plus, 14% d’entre eux réussissent même à obtenir un montant encore plus élevé que ce qu’ils espéraient. Cette donnée confirme une fois de plus que le rapport de force s’est inversé en faveur des salariés, en particulier des cadres.

Les métiers en tension tels que les informaticiens, les comptables ou les commerciaux sont très demandés et les employeurs ont du mal à les pourvoir. Face à ces difficultés de recrutement, les cadres sont courtisés et les entreprises sont prêtes à proposer des enveloppes supplémentaires pour les attirer. Cependant, il est intéressant de noter que les femmes qui négocient obtiennent les mêmes résultats que les hommes, bien qu’elles soient moins nombreuses à oser discuter, en particulier celles qui ont moins de 35 ans.

Qui aborde la question du salaire en premier ?

Dans 90% des cas, c’est le recruteur qui aborde en premier la question du salaire lors d’un entretien d’embauche. Cependant, il ne dévoile pas immédiatement toutes ses cartes et la véritable négociation a plutôt lieu en fin de processus d’embauche, lorsqu’il s’agit de sélectionner le candidat. Seulement une petite minorité de cadres, qui se trouvent en position favorable, mettent immédiatement le sujet sur la table afin de ne pas perdre de temps.

Les erreurs à éviter lors de la négociation salariale

Les DRH interrogés par l’APEC mettent en garde contre certaines erreurs à ne pas commettre lors de la négociation salariale. Il est mal perçu de parler d’argent trop rapidement, avant de montrer son intérêt pour le poste et l’entreprise. Augmenter ses prétentions salariales au fur et à mesure de la négociation est également à éviter absolument. Il est important de ne pas se montrer trop ferme ou trop rigide, et d’éviter d’imposer sa rémunération. Enfin, parler de sa situation familiale ou financière n’est pas forcément une bonne option.

Les cadres qui réussissent à négocier leur salaire lors de leur embauche mettent en avant leur expérience professionnelle, leur ancienneté dans le métier, leur expertise ainsi que leur connaissance du secteur et du marché.

Les alternatives pour les entreprises aux marges de manœuvre limitées

Certaines entreprises qui ont des marges de manœuvre limitées en termes de salaire peuvent proposer d’autres avantages pour attirer les cadres. Cela peut être l’intéressement, la participation, des jours de congés supplémentaires ou la possibilité de télétravailler. Les commerciaux peuvent se voir offrir un téléphone, un ordinateur ou même une voiture de fonction. Dans certains cas, les entreprises promettent même une augmentation salariale dans l’année suivant le recrutement.