Les compagnies d’assurance au Japon sont confrontées à des défis uniques, tels que les dommages causés par des plaisanteries de la part des employés, qui peuvent entraîner des coûts pour l’entreprise. De même, les employés doivent également se protéger, en particulier contre le harcèlement. Cela soulève des questions importantes sur la responsabilité des entreprises et la protection des droits des employés.
Comment les entreprises japonaises se protègent contre les mauvaises blagues des employés
Au Japon, les entreprises font face à un problème croissant concernant les mauvaises blagues de leurs employés. Ces blagues peuvent aller de mauvais goût à carrément scandaleuses, comme un vendeur qui se cache dans la vitrine des produits congelés ou un cuisinier qui se filme en train de servir un plat repris dans une poubelle.
Ce sont généralement des travailleurs à temps partiel mal payés qui sont à l’origine de ces comportements déplacés. Malgré le fait que ces incidents restent isolés, ils choquent énormément au Japon, où l’ordre et la propreté sont des éléments fondamentaux de la culture.
Le coût d’équipements endommagés ou des formations nécessaires pour recadrer les équipes
Ces mauvaises blagues peuvent avoir un impact financier important sur les entreprises. En effet, les magasins et les restaurants se retrouvent parfois contraints de fermer temporairement pour gérer la crise, remplacer des équipements ou encore dispenser des formations supplémentaires à leurs équipes. Tout cela se traduit par une perte de chiffre d’affaires conséquente.
Pour pallier à ces risques, les compagnies d’assurance japonaises ont développé de nouvelles mesures visant à protéger les PME contre ces problèmes avec leurs employés. Ces assurances permettent aux entreprises de se faire rembourser le chiffre d’affaires perdu à cause de la maladresse d’un employé, comme le remplacement d’un équipement souillé ou endommagé, ou le coût d’un séminaire de recadrage pour l’équipe.
Des assurances aussi pour les employés, contre le harcèlement des clients ou des managers
Mais il n’y a pas que les entreprises qui cherchent à se protéger. Les employés, notamment au Japon, ont souvent besoin d’une protection contre le harcèlement, que ce soit de la part des clients ou des managers. Les compagnies d’assurance proposent ainsi des contrats prenant en charge le paiement des dommages et intérêts pour les employés victimes de harcèlement, que ce soit sexuel, de la part de clients ou de leurs supérieurs hiérarchiques.
Le harcèlement au travail est un problème important au Japon, et les assurances offrent désormais des solutions pour prévenir et indemniser les victimes, tout en incitant les entreprises à mettre en place des actions de sensibilisation et de prévention en interne.
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