Suite au mouvement de boycott des produits israéliens, une nouvelle initiative lancée aux Etats-Unis incite à ne pas soutenir les personnalités publiques qui ne montrent pas un engagement suffisant envers la cause palestinienne.
Un cri de ralliement contre le génocide à Gaza
La semaine dernière, le célèbre DJ français DJ Snake a agité les réseaux sociaux en lançant un cri du cœur en majuscules : « STOP THE GENOCIDE IN GAZA ». Ce tweet percutant a été partagé tôt le matin du lundi 27 mai, alors que des images insoutenables circulaient après les bombardements israéliens à Rafah qui ont causé la mort d’au moins 40 personnes.
D’autres personnalités ont également exprimé leur soutien à Gaza, notamment lors du festival de Cannes. Leïla Bekhti a affiché un pin’s en forme de pastèque, symbole de solidarité avec la Palestine, tandis que Bella Hadid a arboré une robe keffieh et que Cate Blanchett a illuminé le tapis rouge avec une tenue aux couleurs du drapeau palestinien.
Mais la plupart des célébrités restent silencieuses sur ce conflit, ce qui n’a pas échappé au mouvement « Blackout 2024 » venu des États-Unis et qui a pris de l’ampleur en France. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #blockout2024 incite à bloquer les personnalités qui n’expriment pas leur opinion face au génocide à Gaza.
Zidane, Thomas Pesquet, Florence Foresti…
En France, le mouvement « Blackout 2024 » compte déjà près de 45 000 abonnés sur Instagram et recense les personnalités à boycotter. Parmi elles, on retrouve des noms comme Zinédine Zidane, Thomas Pesquet, Florence Foresti, ou encore des influenceurs et sportifs connus.
Pour être sélectionnées pour ce blocage, les célébrités doivent rester muettes depuis plus de 225 jours sur la question palestinienne. Bloquer ces personnalités sur les réseaux sociaux permet de réduire leur visibilité en impactant directement leur audience et leurs revenus.
Dans une ère où la sensibilisation et l’activisme en ligne sont très présents, les appels au boycott sont de plus en plus fréquents. Des internautes ont récemment critiqué des influenceurs pour leur partenariat avec des entreprises qu’ils jugent complices de génocide. Certains ont répondu avec sarcasme, tandis que d’autres ont vu leur nombre d’abonnés diminuer, comme Jamel Debbouze, Cyril Hanouna ou Antoine Griezmann.
Cette vague de désabonnements témoigne d’une réelle prise de conscience de la population face aux injustices mondiales, et incite les personnalités à prendre position de manière claire et engagée pour se préserver d’une possible désapprobation de leur public.
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