Alerte : Baisse des transactions immobilières menace les emplois !


Le porte-parole du Conseil affirme que les notaires ne sont pas isolés de la réalité économique et ne mènent pas une vie luxueuse. Selon lui, ils ne sont pas à l’abri des fluctuations économiques et ne vivent pas dans l’opulence.

Crise immobilière : baisse inquiétante des transactions selon le Conseil supérieur du notariat

Selon le Conseil supérieur du notariat, le nombre de transactions immobilières a diminué de près de 20% en un an, entraînant des conséquences préoccupantes pour le marché de l’emploi dans le secteur. Édouard Grimond, représentant du Conseil, a souligné que cette baisse affecte particulièrement les études notariales situées dans les grandes métropoles françaises telles que Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes et Lille.

Pas de place pour de nouveaux confrères

Les études notariales en zone urbaine sont les plus durement touchées par cette baisse significative de l’activité immobilière et de la promotion. Cette période, qualifiée d’ « inédite« , perdure depuis plus d’un an, sans qu’aucune perspective de sortie ne soit envisageable. Selon Édouard Grimond, il est à craindre que l’année 2024 soit également difficile en termes de volumes de transactions.

La crise actuelle affecte les études notariales de manière double, avec la diminution des transactions et l’augmentation des charges. Édouard Grimond souligne que ces charges ne diminuent pas en période de crise, rendant la situation de plus en plus difficile pour de nombreux confrères. Il insiste sur le fait que les notaires ne sont pas à l’abri des soubresauts de l’économie et ne vivent pas dans l’opulence, contrairement à certaines idées reçues.

Selon l’Autorité de la concurrence, la France aurait besoin de 600 notaires supplémentaires d’ici à 2026, pour compléter les 17 500 déjà en exercice. Cependant, Édouard Grimond estime que vouloir ajouter de jeunes confrères dans cette période économique complexe semble difficile, étant donné la situation actuelle du marché immobilier et des études notariales.

En somme, la crise immobilière actuelle entraîne une véritable précarité pour de nombreuses études notariales en France, avec des conséquences inquiétantes non seulement sur leur activité, mais aussi sur l’emploi dans le secteur. Il apparaît nécessaire de trouver des solutions durables pour faire face à cette situation complexe.