D’après le député du parti Renaissance, la loi Egalim 3, qui avait pour objectif d’augmenter les revenus des agriculteurs, est critiquée pour sa trop grande complexité et son manque de contrôle des distributeurs. Selon lui, cette loi s’enfonce dans les détails et ne parvient pas à assurer un contrôle suffisant des distributeurs.
Frédéric Descrozaille et les nouvelles lois agricoles
Frédéric Descrozaille, député Renaissance, affirme que les nouvelles lois agricoles sont inégalement appliquées. Il souligne un phénomène d’évasion juridique, où les négociations sont déplacées hors des frontières françaises pour contourner les contraintes légales du pays. Il estime que la loi qui porte son nom est trop complexe, entrant trop dans les détails, et suggère de la simplifier tout en conservant ses principes généraux, notamment la protection du revenu agricole.
Le député reconnaît également que le contrôle de l’action publique est insuffisant et même défaillant, soulignant le manque de temps pour surveiller l’application des lois adoptées. Il remet en question l’efficacité des 100 contrôleurs annoncés pour surveiller la grande distribution.
En ce qui concerne l’impact sur les consommateurs, Descrozaille prévient que les prix alimentaires pourraient augmenter. Il rappelle que les acteurs économiques ont longtemps maintenu des prix bas tout en écrasant les salaires et les marges, mais estime que cette tendance pourrait toucher à sa fin.
La loi de Descrozaille vise également à renforcer les protections pour les agriculteurs, en interdisant la négociation des prix de la viande et du lait pour les grandes marques et les produits distributeurs. Il prévoit des fluctuations des prix dans les semaines à venir, mais est confiant en une décrue de l’inflation à long terme.
Selon le député, le secteur agricole a laissé filer ses gains de productivité depuis des décennies, ce qui n’a pas profité au revenu agricole. Il souligne l’impact de la guerre en Ukraine sur la flambée des cours des matières premières, mais estime que les nouvelles lois agricoles ont permis d’éviter le pire pour l’agriculture française.
En résumé, Frédéric Descrozaille plaide pour une simplification de la législation tout en préservant ses objectifs, et souligne l’importance de contrôler l’application des lois pour assurer leur efficacité. Il met en garde contre les conséquences potentielles sur les prix alimentaires, tout en soulignant les défis persistants du secteur agricole.
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