300 000 logements sociaux : l’urgence de la transition énergétique


Les bailleurs sociaux doivent également se conformer au calendrier établi par la loi Climat et résilience de 2021, qui vise à interdire la location de logements très énergivores.

De nombreux logements sociaux à rénover de toute urgence

Selon une récente étude de l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols), près de 300 000 logements sociaux, soit 6% du parc social, avaient au 1er janvier 2022 une étiquette énergétique F ou G. Cela correspond aux passoires thermiques. Ces chiffres alarmants nécessitent une rénovation rapide de ces logements.

La nécessité d’agir rapidement

Les bailleurs sociaux sont soumis à un calendrier fixé par la loi Climat et résilience de 2021, qui prévoit d’interdire la mise ou remise en location des logements les plus énergivores. Les logements étiquetés G seront concernés à partir de 2025, les F en 2028 et les E en 2034. Afin d’atteindre les objectifs d’émissions de gaz à effet de serre fixés par la France, la rénovation énergétique des logements sociaux est cruciale.

Un constat alarmant

L’étude de l’Ancols révèle que 1% du parc social représente des logements étiquetés G, tandis que 5% sont étiquetés F. Environ 15% du parc social se voit attribuer l’étiquette E. En revanche, la majorité des logements sociaux, soit plus de 60%, se voient attribuer les étiquettes C et D. Les logements les plus performants, étiquetés A et B, représentent respectivement seulement 1% et 5% du parc, avec une majorité construite après 2010.

Cette situation est préoccupante, car une grande partie des logements sociaux échoue à atteindre des normes minimales de performance énergétique. En conséquence, cela entraîne des dépenses énergétiques élevées pour les locataires et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, allant à l’encontre des objectifs de neutralité carbone fixés par la France.

Au vu de ce constat, il est impératif que des mesures d’urgence soient prises pour rénover ces logements sociaux et améliorer leur performance énergétique. Cela permettra non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais également de réduire les coûts énergétiques des ménages et de contribuer à la transition énergétique du pays.