Selon le collectif Solidarité entre femmes à la rue, le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a pris une décision honteuse. Le collectif critique vivement le choix de l’élu, considérant qu’il ne répond pas aux besoins des femmes sans-abri de la ville. Cette prise de position a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les failles de la politique menée par l’édile. Le collectif déplore le manque d’attention portée aux personnes les plus vulnérables de la société et appelle à une prise de conscience collective pour améliorer la situation des femmes sans domicile fixe à Lyon.
Expulsion de femmes et d’enfants à Lyon : manifestation devant l’Hôtel de Ville
Ce samedi 4 mai, un rassemblement a été organisé devant l’Hôtel de Ville de Lyon, à l’initiative de différents collectifs et associations, dont Jamais sans toit et Droit au logement 69 – Lyon. L’objectif de cette mobilisation était de dénoncer l’expulsion d’environ 170 femmes et enfants du gymnase Marcel Dargent, situé dans le 8e arrondissement, qui a eu lieu vendredi avant minuit.
Les collectifs ont décidé vendredi après-midi d’occuper le gymnase pour fournir un abri à ces femmes, dont plusieurs étaient enceintes, ainsi qu’à 70 enfants, dont 7 bébés, soulignant ainsi le manque cruel de solutions d’hébergement d’urgence.
Quelques heures après le début de l’occupation, les collectifs Jamais sans toit et Solidarité entre femmes à la rue ont dénoncé l’intervention des forces de l’ordre, demandée par la municipalité, pour expulser les occupants. Des photos diffusées sur les réseaux sociaux ont illustré cette évacuation.
Des critiques envers le maire Grégory Doucet
Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a été la cible de vives critiques de la part des collectifs mobilisés. Ces derniers ont déploré son choix d’expulser les 168 femmes et enfants sans abri qui s’étaient réfugiés dans le gymnase Dargent. Des messages de colère ont été publiés sur les réseaux sociaux, dénonçant cette décision jugée inhumaine.
Sandrine Runel, adjointe aux Solidarités à la mairie de Lyon, a justifié l’évacuation rapide en affirmant que les gymnases ne pouvaient pas être une solution acceptable pour l’hébergement des personnes sans abri. Elle a souligné le manque d’intimité et de confort dans de telles structures, et a exprimé sa préoccupation quant à une possible occupation similaire à celle d’un gymnase dans le 6e arrondissement de Lyon l’année précédente.
La tension persiste entre la municipalité et les associations, qui demandent une réelle prise en charge des personnes sans-abri par les services de l’État. Ils appellent à ce que les annonces officielles de création de places d’hébergement soient suivies d’actions concrètes, afin de résoudre la crise du logement et de l’errance à Lyon.
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